OTTAWA – La course à la direction du Bloc québécois prendra son envol le 4 février 2017, lors du conseil général du parti.
Les règles entourant la course et l’échéancier seront déterminés à ce moment-là, a confirmé le chef par intérim Rhéal Fortin. Mais déjà, il prévoit que le vote aura lieu au printemps 2017.
D’ailleurs, M. Fortin a confirmé qu’il ne serait pas candidat à sa propre succession. Il assurera l’intérim jusqu’à l’élection du prochain chef.
À son avis, il est « essentiel » que le nouveau chef bloquiste soit prêt pour la prochaine campagne électorale. « Le Québec a besoin du Bloc, et le Bloc a besoin d’un chef », a-t-il indiqué, lors d’un point de presse.
Le chef par intérim félicite son parti d’avoir défendu les intérêts du Québec à la Chambre des communes en 2016. Il pense avoir encore un rôle à jouer avant l’élection du chef permanent, dans quelques mois.
« Si les 10 députés du Bloc n’avaient pas dit à M. Trudeau qu’Énergie Est, on n’en veut pas au Québec, je pense qu’il serait tout à fait légitime que notre premier ministre s’imagine qu’on est d’accord avec ça. »
Qui pourrait se lancer?
Pour l’instant, personne n’a officiellement confirmé sa candidature. Le député bloquiste de La Pointe-de-l’Île, Mario Beaulieu, a renoncé à l’idée de diriger le parti de nouveau.
Quelques noms avaient fait surface dans les derniers mois. Xavier Barsalou-Duval, député de Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères, et l’ancien candidat bloquiste Denis Trudel avaient manifesté un intérêt pour la direction du parti.
L’ancienne candidate bloquiste Catherine Fournier avait aussi laissé planer l’idée pendant quelque temps, mais elle vient d’être élue députée du Parti québécois dans Marie-Victorin aux élections partielles.