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Les policiers de Laval doivent cesser certains moyens de pression illégaux

Les policiers de Laval doivent cesser certains moyens de pression illégaux
Long exposure to capture the full array of police car lights. 12MP camera.
davidsonscott15/Flickr
Long exposure to capture the full array of police car lights. 12MP camera.

Le Tribunal administratif du travail a rappelé les policiers de Laval à l'ordre, dimanche soir, leur ordonnant de mettre un terme à certains moyens de pression jugés illégaux.

La Ville de Laval arguait que depuis mardi dernier, les policiers travaillant aux enquêtes, à l'identité judiciaire et au groupe d'intervention s'étaient retirés de la liste de disponibilité pour les appels reçus en dehors des heures régulières.

Dans un communiqué diffusé lundi matin, le Tribunal mentionne que les policiers patrouilleurs devront répondre aux appels dans les délais habituels. Quant aux enquêteurs, ils devront se rendre disponibles selon la pratique habituelle.

L'audience du Tribunal avait été réclamée par la Ville de Laval qui soutenait que les Lavallois étaient privés d'un service auquel ils ont droit.

La tentative de médiation entre les deux parties n'aurait pas permis de trouver une entente. Le Tribunal a donc tenu une audience pour entendre les arguments de la Fraternité des policiers de Laval et de la Ville de Laval, dimanche soir, avant de rendre son jugement séance tenante.

Le Tribunal a également ordonné aux policiers d'accomplir leurs tâches habituelles lors de la prochaine séance du Conseil municipal. Selon la Ville, la Fraternité l'aurait avisée que tous les policiers en devoir se présenteront à la séance de mardi.

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