L’intelligence et la fine répartie, presque poétique autant que comique, de Louis-José Houde brillent une fois de plus dans le communiqué qu’il a fait parvenir aux médias, dimanche soir, pour annoncer la mise en vente des billets de son nouveau spectacle, Louis-José Houde préfère novembre, son quatrième, qu’il ne doit pour l’instant présenter que le temps de 50 représentations - de juin à décembre 2017-, réparties dans cinq villes, Gatineau, Laval, Sainte-Thérèse, Montréal (en résidence à l’Olympia) et Québec.
On suppose toutefois, à lire la lettre reçue dimanche, pendant Tout le monde en parle, alors que Louis-José détaillait justement son nouveau projet à la grand-messe de Guy A.Lepage, que cet horaire pourrait rapidement s’allonger.
On sait que Louis-José affectionne les petites salles, et il avait répété à quelques reprises, en entrevue, l’an dernier, qu’il souhaitait désormais privilégier un mode de tournée plus intime et concentré que les grandes virées du Québec s’étalant sur quatre ou cinq ans. Reste à voir comment il répondra à la demande – qui sera probablement abondante – pour Préfère novembre. Le jeune humoriste Simon Gouache a par ailleurs annoncé, dimanche, sur sa page Facebook , qu’il assurera à nouveau la première partie des prestations de son bon ami Louis-José, lui qui est présentement en rodage d’un one man show bien à lui. Les deux artistes font partie de l’équipe de production et de gérance du Groupe Phaneuf.
Intitulé «Missive de la part de Louis-José Houde», le message envoyé aux journalistes va comme suit. On peut aussi avoir plus d’informations sur Préfère novembre et les activités de Louis-José en consultant sa page Facebook.
«Chers membres de l'union des médias et du fil de presse,
Je m'appelle Louis-José Houde, et vous me connaissez peut-être par mes trop nombreux passages à la défunte émission Parti pour l'été ainsi qu'à la non moins notoire En attendant Ben Laden.
Je vous envoie ce fac-similé pour vous annoncer la tenue de mon 4e spectacle solo, intitulé Préfère novembre.
Novembre, le mal-aimé des mois, en est aussi le plus sous apprécié, scande-je. Bien niché entre la frénésie de la rentrée, l'engouement feint de l'Halloween et l'hystérique danse de St-Guy des fêtes, novembre respire le calme, l'espace, la contemplation, la lecture, la musique, la création et la réflexion. Je m'y prélasse telle une vielle diva sur une banquette du Café Cherrier. Car voyez-vous, je sors finalement du garde-robe de la lenteur et vous l'avoue: je suis un lent. Et me trouve parfois bien à contre-sens de mon époque. Il est donc question dans ce spectacle d'accepter, même d'embrasser cette ère d'instantanéité dans laquelle nous évoluons mais aussi de célébrer la lenteur, l'analogique et l'organique, histoire de trouver l'équilibre et le temps d'aller aux pommes un mardi avant-midi.
Préfère novembre n'est pas une célébration nostalgique. Certains épisodes d'enfance et d'adolescence feront surface mais uniquement dans le but d'appuyer mon point de vue sur la vie en 2017. Un spectacle conjugué au présent plutôt qu'au passé.
Des billets sont maintenant en vente pour 50 représentations, étalées de juin à décembre 2017. Cinq villes seront visitées : Gatineau, Laval, Ste-Thérèse, Montréal et Québec, dont une résidence à l'Olympia de Montréal, du 1er septembre au 16 décembre 2017, les vendredis et samedis.
D'autres villes suivront plus tard, à moins que je tire ma révérence et vive enfin mon grand rêve de gymnastique. J'aimerais aussi devenir le gars cool qui reçoit ses amis avec un gros méchoui, mais c'est beaucoup d'organisation.
Ma tournée précédente, Les Heures Verticales, s'était achevée en décembre 2015 mais je suis à l'écriture de ce nouveau matériel depuis plus de trois ans.
Pour les choses pratiques, je cède maintenant le podium à madame Sylvie Savard, ma loyale et vigoureuse attachée de presse. Take it away Syl!»
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