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Deux chats retrouvés dans des pièges placés illégalement à Sherbrooke

Deux chats retrouvés dans des pièges illégaux à Sherbrooke

Des pièges pour animaux ont été installés dans le secteur du mont Bellevue et dans la rue de l'Escarpe, à Sherbrooke, dont deux chats ont été les victimes. Ce genre de pratique est interdite en milieu urbain et la Société protectrice des animaux de l'Estrie espère mettre la main au collet de ceux qui ont installé ces pièges.

L'un des deux chats a survécu à sa dramatique aventure. Il s'en sort avec une fracture à une patte. Le second, malheureusement, est décédé.

Il s'agit d'une initiative privée qui pourrait avoir des conséquences encore plus graves. « Dans ces cas, ce sont des chats qui ont été pris au piège, mais ça aurait pu être un humain, un jeune enfant. Ces pièges peuvent occasionner de très graves blessures. On invite la population à la prudence et on dit aux propriétaires de chiens de les promener en laisse », dit la porte-parole de la Société protectrice des animaux de l'Estrie, Cathy Bergeron.

L'un des pièges retrouvés est de type conibear. L'autre est un collet.

Ce n'est pas la première fois que la SPA fait face à ce genre de situation. « En 2012, un chien s'était fait prendre dans un piège près du mont Bellevue. On se demande vraiment ce que ces pièges faisaient là. On espère faire la lumière sur ces deux cas-là pour savoir qui est derrière ça. »

Une enquête est en cours. À ce jour, la SPA n'a reçu aucune information permettant de comprendre pourquoi ces pièges se retrouvaient là. C'est pourquoi l'organisme a diffusé un appel à l'aide sur sa page Facebook jeudi en fin de journée.

Solution de rechange

« Des fois, des gens vont mettre des pièges parce qu'ils ont des animaux nuisibles ou errants sur leur terrain. Il y a des cages pour animaux errants qui sont légales que l'on peut se procurer et qui permettent d'arriver aux mêmes fins. Ces cages sont beaucoup moins dangereuses et sans risque pour les enfants », rappelle le porte-parole du Service de police de Sherbrooke, Samuel Ducharme.

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