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Premier contact avec la smart Fortwo Electric Drive 2017, sac à main écologique (VIDÉOS/PHOTOS)

On aime ou on n’aime pas la petite boîte stylisée qui roule sous le vocable smart.

Quand je pense à la smart Fortwo 2017, je pense inévitablement à un sac à main. Pas en raison de sa taille, malgré le fait qu'elle ne mesure que 2,6 mètres à peine, mais en raison de son style. Car une smart, comme un sac à main, est d’abord une affaire de design.

On aime ou on n’aime pas la petite boîte stylisée qui roule sous le vocable smart. Depuis sa toute première apparition au pays, et même un peu avant puisqu’elle roulait déjà en Europe, je suis un admirateur de ce petit véhicule. La nouvelle génération, remaniée cette année, améliore encore la silhouette et la conduite.

Mais cette fois, c’est en version électrique que la petite smart de nouvelle génération se décline, au grand plaisir des amateurs de voitures urbaines, stylées et écologiques. Tout en étant économique, faut-il le rappeler, car, bien que le prix actuel de la smart Electric Drive ne soit pas encore connu, une fois les incitatifs financiers auxquels elle est admissible appliqués, elle devient la voiture 100 % électrique la moins dispendieuse du marché.

smart Fortwo Electric Drive 2017

Autonomie quand tu nous tiens

Le problème de l’ancienne génération de la smart électrique était l’autonomie. Tout au plus réussissait-elle à atteindre les 130 kilomètres, à la condition que les routes soient favorables et la trajectoire en pente descendante.

Heureusement, la nouvelle version améliore un peu ce sort puisqu’elle affiche, selon les normes européennes, une autonomie totale prévue de 160 kilomètres. Évidemment, les normes européennes ayant tendance à afficher un optimisme délirant, on peut s’attendre à moins, mais on notera tout de même l’amélioration.

Pour y arriver, on a logé, comme à l’habitude, le moteur électrique sur l’essieu arrière. Mais on a surtout greffé dans le plancher un ensemble de batteries de 96 cellules, divisé en trois sections de 32 cellules amovibles individuellement en cas de bris. Le tout est refroidi au liquide, et totalise quelque 17,6 kWh.

Bien sûr, face à la version à essence traditionnelle, cet ajout additionne quelque 160 kilos au poids total de l’ensemble. Malgré tout, la petite smart réussit à produire quelque 81 chevaux et un couple de 118 livres-pied. Ce qui s’avère finalement très suffisant pour des accélérations vives (comme c’est le cas de toutes les voitures électriques) et une enfilade efficace dans le trafic des milieux urbains.

La recharge est tout de même un tantinet longuette : 13 heures environ pour recharger 80 % de la batterie si vous utilisez le simple fil de 120 volts, et environ 2,5 heures pour la même recharge sur une borne de 240 volts. Pourquoi seulement 80 %? Parce que les ingénieurs estiment que rarement les usagers vident totalement les batteries de leur voiture et que la marge de 80 % est celle la plus largement utilisée.

Un mot aussi sur la garantie de smart, qui prévoit 8 ans ou 100 000 kilomètres d’usage. À l’intérieur de ce cadre, la batterie sera totalement changée si elle ne dépasse pas 70 % de sa capacité. Aussi simple que cela. Mais rassurez-vous, sur aucun modèle à ce jour un remplacement de batterie massif n’a été nécessaire.

Sur les routes de Miami

Le premier contact avec la smart Fortwo Electric Drive s’est déroulé sous le chaud soleil de Floride, à South Beach, une région hautement touristique et abondamment peuplée de voitures en tout genre. Le scénario idéal pour tester les capacités de la petite voiture, tant en matière de conduite que de confort.

Image amusante, le chroniqueur que je suis a depuis longtemps abandonné l’idée d’être qualifié de mince, même si le collègue qui m’accompagnait me faisait paraître tout petit. Bref, il y avait quelques centaines de kilos de passagers dans notre véhicule d’essai, mais malgré tout, les accélérations n’ont jamais été hésitantes.

Dès le départ, il a d’ailleurs fallu faire vite pour se glisser dans le trafic du boulevard Collins qui longeait notre point de départ. La petite smart s’est montrée dynamique au démarrage et souple au freinage. Elle a même justifié la présence de son très court rayon de braquage de 6,2 mètres, notre système de navigation ayant omis de nous indiquer le bon virage ce qui nous a forcés à exécuter une manœuvre un peu plus serrée.

La direction est relativement précise, les suspensions n’ont jamais hurlé de douleur malgré la présence de deux imposants journalistes à bord, mais on aurait apprécié un volant télescopique et inclinable, ce qui nous aurait permis de bénéficier d’une certaine marge de manœuvre.

Du point de vue de l’ergonomie, ne cherchez pas de véritables différences avec la smart traditionnelle. Elle reprend le même système multimédia, et la même mise en place. Seuls quelques écrans spécifiquement développés pour la version électrique viennent faire la différence, d’autant que la smart électrique n’aura droit qu’à une seule version, la plus équipée.

Physiquement, les nuances ne sont pas spectaculaires. On a, cela va de soi, éliminé les échappements, et apposé ici et là quelques badges « Electric Drive », mais sans plus. Et bien entendu, une trappe de recharge électrique prend la place de la trappe à essence.

Conclusion

La smart est comme un sac à main : pratique, stylée, elle est utile dans certaines circonstances, mais ne convient pas à toutes les occasions (ce qui est particulièrement vrai avec les sacs à main si j’en juge par la collection de mon épouse). Mais elle fait définitivement bien le travail pour lequel elle a été conçue, et se positionne comme le format idéal, et la motorisation tout aussi idéale, pour le véhicule citadin. Un bon choix, si le manque d’espace et l’exiguïté de l’habitacle ne sont pas pour vous des considérations.

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