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Saratoga: en toute simplicité vers sa rentrée montréalaise (ENTREVUE)

Saratoga: en toute simplicité vers sa rentrée montréalaise
Daniel Robillard

Saratoga a beau commencer à faire sa marque au Québec, il se trouve toujours quelqu'un pour lancer «Sarato...quoi»? Faites le test. Saratoga, c'est un joli duo composé de Chantal Archambault et Michel-Olivier Gasse, qui propose des chansons douces comme tout. Entrevue avec la moitié masculine de Saratoga, en pleine préparation pour la rentrée montréalaise du 11 novembre prochain dans le cadre de Coup de coeur francophone.

Fleur est sorti le 14 octobre dernier et déjà, les réactions envers ce premier album sont excellentes: «On a eu de super bonnes ventes les premières semaines. On a eu de très bons commentaires! On a le cul bordé de nouilles.» Le lancement, qui a eu lieu au Balcon à Montréal, avait forcément une ambiance presque spirituelle, ne serait-ce que par le fait d'être à l'arrière de la magnifique Église unie Saint-James. Voulu?

«On essaie toujours de recréer une ambiance très feutrée. On ne parle pas fort, on joue doucement. Les mots "cocon" et "doux" reviennent souvent! Quoique parfois, on dit de la marde. On se connaît tellement bien qu'on ne sait jamais où le spectacle va aller selon les réparties de l'autre.» Il faut le voir pour le croire, mais entre les chansons très apaisantes, le couple se lance la balle à l'image de deux humoristes expérimentés. Est-ce que ça brise la magie? Aucunement. Au contraire, ça ajoute au côté très désinvolte, très relax de l'offre.

«L'idée, c'est que les gens sortent du spectacle apaisés. On essaie de créer une zone de confort. On nous dit que c'est rare de sortir d'un show sans être drainé par quelque chose. De notre côté, on veut proposer un ressourcement.» Pas fou dans l'optique que nos vies sont de plus en plus trépidantes, pour ne pas dire frénétiques.

Archambault et Gasse ont eux-mêmes décidé d'adopter un mode de vie plus lent, en vivant selon leurs valeurs. «J'ai commencé à faire de la musique avec Vincent Vallières et on dirait que le seul engagement possible à ce moment, c'était d'être souverainiste. J'ai toujours prôné que la musique se suffit à elle-même: on peut laisser la révolte aux militants. Nous, on s'engage par petits gestes, tous les jours.» Toujours, dans la simplicité et le fait de prendre son temps.

Une philosophie qui entre un peu en conflit avec l'idée de rentrée montréalaise, Gasse l'avoue d'emblée: «Le terme me fait chier sur un temps rare. Quand tu joues à Montréal, il faut que tu calcules, parce qu'après un certain temps, tu vas brûler ton show. "Rentrée montréalaise", c'est un peu pompeux comme terme. Ça reste quand même un spectacle plus stressant parce qu'il peut y avoir des médias, des gens qu'on connaît.» Et sûrement, beaucoup de fans.

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