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Loi 62 et tchador: sitôt proposés, Québec rejette les amendements du PQ

Loi 62 et tchador: Québec rejette les amendements du PQ

Québec reste inflexible: pas question d'interdire le tchador dans les services publics ou de prohiber le port de signes religieux aux personnes en autorité.

L'opposition officielle a proposé jeudi une série de huit amendements au projet de loi 62 sur la neutralité religieuse de l'État, des suggestions aussitôt rejetées par la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée.

Le projet de loi controversé, qui a fait l'objet d'une consultation ayant pris fin cette semaine, en est rendu à l'étape de l'adoption de principe. Suivront l'étude article par article et le vote final sur cette législation qui vise essentiellement deux choses: imposer la prestation de services publics à visage découvert et encadrer les demandes d'accommodement religieux.

En point de presse, l'opposition péquiste a tenté, en vain, de convaincre le gouvernement d'accepter plusieurs modifications majeures, dont l'interdiction explicite du tchador pour offrir ou recevoir des services publics et, conformément au rapport Bouchard-Taylor, la prohibition des signes religieux chez les employés de l'État exerçant une autorité coercitive (policiers, juges, gardiens de prison).

Le PQ voudrait aussi que le Québec renonce à la "neutralité religieuse de l'État", proclamée dans le projet de loi, pour affirmer plutôt la laïcité de l'État québécois, un principe qui serait inscrit dans la charte québécoise des droits et libertés de la personne, ont plaidé le chef péquiste Jean-François Lisée et la porte-parole sur les questions de laïcité, Agnès Maltais.

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