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Espionnage des journalistes par le SPVM: l'opposition exige des excuses du maire Denis Coderre

Espionnage des journalistes: l'opposition exige des excuses de Coderre

Le chef de l'opposition de la ville de Montréal Luc Ferrandez demande au maire Denis Coderre de présenter ses excuses, pour avoir «manqué de jugement» en demandant au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) de vérifier le registre téléphonique du journaliste Patrick Lagacé en 2014.

M. Coderre a révélé lundi au 98,5 qu'il avait demandé au SPVM s'il était surveillé par un journaliste, à la suite d'une histoire d'amende disparue. Il a défendu son geste en indiquant qu'il avait agi en tant que «simple citoyen». Il nie avoir demandé aux policiers d'enquêter sur les sources de Lagacé.

En compagnie d'Alex Norris, porte-parole en matière de sécurité publique pour Projet Montréal, Ferrandez a réitéré que le maire Coderre ne pouvait «plus se cacher».

«Ce qu'on demande au maire, c'est un mea culpa immédiat.»

«La notion même d'abus de pouvoir, c'est ce genre de confusion là, entre "simple citoyen" et un maire, alors qu'il vote les budgets de la police, il nomme le chef de la police, il peut révoquer le chef de la police», indique le chef de l'opposition.

«Alors de dire qu'il agit à titre de simple citoyen, c'est pire que de la naïveté, c'est pire que de l'ignorance, c'est un manquement, un manque de jugement profond.»

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