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Bande dessinée et investissement pour lutter contre la radicalisation

Une bande dessinée contre la radicalisation

Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a annoncé mardi le lancement d'une bande dessinée, rédigée par des jeunes qui s'étaient radicalisés, ainsi qu'un nouvel investissement de 10 000 $, pour lutter contre la radicalisation.

La bande dessinée, nommée Radicalishow, raconte l'histoire de sept jeunes du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence de Montréal qui ont marché sur le chemin de la radicalisation.

« C'est fait par les jeunes et pour les jeunes », a souligné M. Couillard. Ces jeunes relatent également ce qui les a incités à quitter cette route. Une édition de l'oeuvre sera publiée en français et en anglais.

Le chef du Parti libéral du Québec a également annoncé un investissement supplémentaire de 10 000 $ aux Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ) pour la campagne Non à la haine.

Cette campagne, qui a d'abord été lancée en Europe, sera reprise au Québec. Elle « vise à limiter le discours de haine et à combattre le racisme et la discrimination sur Internet ». L'argent servira notamment à l'adaptation des outils web européens au contexte québécois.

Le premier déploiement de cette campagne se fera à Sherbrooke, selon un communiqué de Québec.

Le gouvernement du Québec dépense plus de 4,2 millions de dollars par année pour lutter contre la radicalisation pouvant mener à la violence.

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