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Projet pilote: Uber craint de perdre des chauffeurs en raison des règles

Projet pilote: Uber craint de perdre des chauffeurs en raison des règles
FILE - In this Monday, Sept. 12, 2016, file photo, a self-driving Uber sits ready to take journalists for a ride during a media preview in Pittsburgh. Ride-hailing company Uber Technologies Inc., announced Monday, Sept. 19, that the company will soon open an office in Detroit. The San Francisco-based company wouldnât confirm where the facility will be located or how many people will work there, but ties between Detroit and Silicon Valley are growing as research into self-driving cars accelerates. (AP Photo/Gene J. Puskar, File)
ASSOCIATED PRESS
FILE - In this Monday, Sept. 12, 2016, file photo, a self-driving Uber sits ready to take journalists for a ride during a media preview in Pittsburgh. Ride-hailing company Uber Technologies Inc., announced Monday, Sept. 19, that the company will soon open an office in Detroit. The San Francisco-based company wouldnât confirm where the facility will be located or how many people will work there, but ties between Detroit and Silicon Valley are growing as research into self-driving cars accelerates. (AP Photo/Gene J. Puskar, File)

L'entreprise Uber craint de perdre des chauffeurs en raison des règles "complexes et contraignantes" du projet pilote adopté cet automne par le gouvernement du Québec pour lui permettre de fonctionner.

En point de presse lundi matin, le président d'Uber, Jean-Nicolas Guillemette, s'est toutefois dit satisfait que le projet pilote soit pleinement en vigueur depuis vendredi, car le cadre offre une tranquillité d'esprit et un soulagement aux chauffeurs qui n'ont plus à s'inquiéter de voir leurs véhicules saisis, entre autres choses.

Il dit que son entreprise et les chauffeurs sont prêts à travailler en respectant les règles.

Uber va évaluer l'impact du projet pilote sur son modèle d'affaires au cours des prochains mois.

Mais M. Guillemette craint déjà que l'obligation pour les chauffeurs de se procurer un permis de classe 4-C, qui est un permis pour la conduite de taxis et de limousines, ne soit une barrière pour eux, surtout pour ceux qui ne voulaient travailler qu'un nombre réduit d'heures par semaine. Une bonne proportion des chauffeurs travaillent pour Uber à temps partiel.

Il n'a toutefois pas encore de données sur des pertes de chauffeurs, car l'entrée en vigueur des règles est très récente, dit-il.

Le projet pilote impose des frais supplémentaires pour les courses, que M. Guillemette qualifie d'élevés, et il s'inquiète que cela ne limite aussi l'utilisation d'Uber.

Il va continuer à militer pour avoir un cadre réglementaire plus "innovateur".

L'entente en matière de covoiturage urbain entre le gouvernement du Québec et Uber avait été conclue au début du mois de septembre. Le projet pilote doit durer un an.

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