Au-delà de leurs discours livrés sur scène, les gagnants du Gala de l’ADISQ ont continué d’exprimer leur joie en salle de presse, aux micros et aux magnétophones des journalistes, une fois la soirée terminée. Voici quelques réactions des lauréats de la célébration de dimanche.
Marie-Mai
Interprète féminine de l’année
««J’ai l’impression que le public me fait sentir différemment à chaque fois que je gagne un trophée. Chaque fois, l’année que je vis est différente. Des fois, j’ai un album, des fois, c’est la tournée. Là, j’avais une résidence au Théâtre St-Denis, mais j’ai l’impression que toute une année est venue avec 2016 (sourire). Il y a des moments où on a besoin plus que d’autres de sentir cet amour-là, et pour moi, cette année, ça en fait partie. Parce que c’est, à quelque part, une des plus grosses années personnelles que j’ai vécues, avec des bonheurs incroyables, que j’ai de la difficulté à verbaliser, et des moments aussi, où il a fallu que je me batte et me relève. Et je me dis que c’est ça la vie. Ça vient avec des bons et des moins bons moments, mais quand je regarde en arrière, je me trouve tellement choyée d’avoir eu autant d’amour, et d’avoir trouvé une personne comme Dave (son conjoint, David Laflèche) pour m’encourager, dans ma vie personnelle et ma vie professionnelle. Pour moi, c’est le plus beau des trophées!»
Jean Leloup
Interprète masculin de l’année
Spectacle de l’année – Interprète, pour Jean Leloup Solo – Le fantôme de Paradis City
(Pour le Spectacle de l’année) : «Le plus gros trip, c’est de composer la tune. Après, la jouer seul en public, c’est vraiment le fun. Tout est le fun! Monter un décor de show, créer la mise en scène, ça, c’est le fun. J’ai tellement de fun à faire ça!»
(Pour l’Interprète masculin de l’année) : «C’est valorisant! Interprète masculin de l’année… Les gens suivent, ils viennent aux shows, ils ont du fun. Un prix qui vient du public ou de l’industrie, c’est pareil, parce qu’il y a beaucoup de monde de l’industrie qui vient aux shows! (rires) Tout le monde remplit les salles. Ils ont des places et… C’est drôle, je n’ai jamais vu de différence. Mais quand c’est plein, que le monde aime ça, que tu trippes…»
Fred Fortin
Auteur ou compositeur de l’année, pour Ultramarr
«Je suis absolument fébrile! Tu as bien beau te faire une carapace, par rapport à ça, mais tout ce qui tourne autour, l’excitation de ta famille et tes amis, ça fait que je craque. Je suis content. Je le prends avec un grain de sel, mais je suis vraiment content. J’ai toujours eu un public qui était là, et ça, c’est une reconnaissance un peu inattendue, inespérée.»
2 frères
Groupe ou duo de l’année
Album de l’année – Pop, pour Nous autres
«C’a été une année incredible, à peu près 15 kilomètres au-dessus de ce qu’on attendait. On ne peut pas se faire d’attentes trop élevées, parce qu’on a peur d’être déçus, mais le public est derrière nous depuis le début, depuis la sortie de l’album. Ce soir, ce sont les gens de l’industrie, nos pairs qui nous ont offert ces deux trophées, et ça nous touche énormément, parce que c’est comme un «bienvenue» dans la famille, une tape dans le dos qui fait vraiment chaud au cœur.»
Les autres gagnants de la soirée…
Les Cowboys Fringants (Album de l’année - Rock)
Safia Nolin (Révélation de l’année)
Les Sœurs Boulay (Album de l’année – Folk)
Marc Dupré (Chanson de l’année – Ton départ)
Fred Pellerin (Spectacle de l’année – Interprète) 3
ADISQ 2016 - Les gagnants
