Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Notre bulletin de «La voix junior» (PHOTOS)

Notre bulletin de «La voix junior»
TVA et Productions Déferlantes

C’était la quatrième et avant-dernière ronde des auditions à l’aveugle à La voix junior, dimanche. Dans cette dernière édition, les jeunes étoiles étaient un peu plus matures et pourvues d’un bagage de vie un brin plus garni que les candidats des semaines précédentes, ce qui a donné lieu à des histoires et des prestations riches et variées. Voici notre bulletin hebdomadaire.

Nos chouchous…

Sophia Gurrea pouvait faire penser à une jeune Whitney Houston alors qu’elle s’époumonait sur And I Am Telling You I’m Not Going, de la comédie musicale Dreamgirls. Originaire de Cebu, aux Philippines, la gamine de 14 ans a démontré une puissance et un aplomb peu communs dans son interprétation et semblait en pleine possession de ses moyens. «Je trouvais qu’il manquait de divas au Québec, en voilà une», a vanté Marie-Mai. «J’aimerais ça être ton ami», l’a suppliée Alex Nevksy. «Tu nous a scié les jambes, on n’a plus de jambes», a blagué Marc Dupré. Entre les trois coachs, le cœur de Sophia a visiblement balancé, mais elle a finalement opté pour Marc. «C’est une fille qui donne un show», a dit ce dernier à la caméra, une fois la décision prise. On peut difficilement le contredire.

Kellie-Anne Poirier, 13 ans, est une citoyenne du monde. Elle a vu le jour à Québec, mais avait six ans lorsqu’elle est déménagée à Dubaï, aux Émirats arabes unis, en raison du travail de son père au sein d’une compagnie pharmaceutique. À l’école, elle fréquente des amis qui viennent de l’Australie, de l’Inde, de l’Autriche, de la Russie. C’est dire que son talent de chanteuse, intense et mature, a peut-être des admirateurs aux quatre coins du globe! La jeune blonde aux yeux bleus a judicieusement misé sur la ballade The A Team, d’Ed Sheeran, pour se démarquer à La voix junior. Elle a littéralement soufflé Marc, Marie-Mai et Alex et, de son côté, a jeté son dévolu sur Marie-Mai pour poursuivre son expérience.

Le tout petit Georgy Kreidi, 8 ans, de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, était absolument craquant et attendrissant, vêtu de son habit tout mignon qui lui donnait des allures de mini homme d’affaires, et se déhanchant sans timidité sur C’est la vie, de Khaled, en français et en arabe. L’enfant doit encore prendre du coffre et peaufiner son organe vocal avant de songer à une carrière professionnelle, mais il était adorable, et on a hâte de voir où le mèneront son charisme et son énergie, avec de la pratique et de l’encadrement. Georgy a eu du mal à cacher sa déception, mais Marc Dupré l’a intimé de tenter sa chance à nouveau à La voix junior l’année prochaine ou la suivante.

Gabriella Mandanici-Turner est peut-être la petite-nièce de la chanteuse Rosita Salvador, mais elle a les capacités de se faire un nom bien à elle. On la jurait transportée pendant sa relecture toute personnelle de la costaude At Last, d’Etta James, comme si elle devenait une autre personne derrière le micro. «Du mordant, du chien, de l’attitude, un contrôle, un soul qui ne s’inventent pas», voilà comment Marie-Mai a décrit, avec raison, le spectacle offert par Gabriella, qui vient de Vancouver. Les trois coachs étaient à ses pieds, et la jeune fille au grand sourire a tendu la main à Marc Dupré.

Chanter semble tout à fait naturel pour Marilou Lang, 14 ans, d’Edmundston, au Nouveau-Brunswick. Jolie comme un cœur, l’aspirante a allié tendresse et pouvoir dans son incarnation envoûtante de I Put A Spell On You, de Jay Hawkins, qui a renversé le trio décideur de La voix junior, lequel s’est quasi battu pour obtenir ses faveurs… qu’elle a finalement donné au bien-aimé Marc Dupré.

Sandrine

«La voix junior» - 23 octobre 2016

Les autres candidats…

Daphné Grapin, 11 ans, habite à Montréal, mais est née à Beijing, où son père vit toujours. Timide, elle avait une voix douce, mais faussait un tantinet; Alex Nevksy a mis le doigt sur le bobo en soulignant qu’elle avait souvent le souffle court. Daphné aurait pu aisément tirer son épingle du jeu, mais les fauteuils rouges n’ont pas bougé pour elle. Marc Dupré a soutenu que l’adolescente n’était pas encore prête pour une aventure comme La voix junior. «Un talent, c’est comme un gâteau; tous les ingrédients peuvent être là, mais si tu le sors avant du four, il ne sera pas prêt.»

Thomas Brassard, 13 ans, de Rivière-Beaudette, accorde beaucoup d’importance aux textes des chansons qu’il chante. Voilà pourquoi il a choisi Nous aurons, de Richard Desjardins. Il avait le timbre parfois chevrotant, mais sa prestation, assis au piano, l’air concentré, le regard tout sérieux, était émouvante. Thomas, qui joue dans L’auberge du chien noir, a accordé sa confiance à Alex Nevsky, avec qui il a une parenté autant artistique que physique.

Dans la bouche de Josyane Castonguay, 13 ans, de Saint-Bruno-de-Montarville, Mappemonde, des Sœurs Boulay, avait une résonnance un peu plus pop que l’originale, ce qui a fait craquer Alex Nevsky. L’auteur-compositeur a été le seul à se retourner, pour «la force et la justesse de son interprétation», a-t-il fait valoir.

Laurie-Jade Darveau a apparemment été influencée par La voix dans son cheminement de jeune artiste, puisqu’elle a propulsé Comment je te dirais, un morceau de Renée Wilkin, ex-participante au concours, pour se dénicher un laisser-passer pour La voix junior. Marc Dupré a tournoyé pour elle à la toute dernière seconde, et Laurie-Jade a aussitôt fondu en larmes.

Attachant, William Paris, 13 ans, d’Inverness, au Centre-du-Québec, avait le penchant folk qu’il fallait pour bien rendre, avec sa guitare, Mécaniques générales, de Patrice Michaud. Même si sa voix déviait de temps en temps, Alex Nevsky et Marie-Mai se sont laissés convaincre et ont pivoté pour lui. Marie-Mai a entre autres remarqué son bonheur de chanter, davantage que sa technique. Mais c’est finalement Alex qui aura l’honneur de le guider dans les prochaines semaines.

Tassez-vous de là, Florent Jutras arrive! Décidé et volontaire, le petit de 11 ans, originaire de Saint-François-du-Lac, a clairement donné tout ce qu’il avait sur la difficile Quand c’est?, de Stromae, mais il a encore besoin de polir son instrument et sa technique, même si la passion y est indéniablement. «C’est difficile d’être plus cool», l’a félicité Marie-Mai, alors que les trois coachs louangeaient son courage, son attitude, son look et son nœud papillon. Ce sera toutefois partie remise à La voix junior pour Florent.

À 13 ans, Sandrine Lamontagne, de Dolbeau-Mistassini, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, semble plus vieille que son âge réel et a épaté avec son potentiel de rockeuse. Ses fins de phrases, sur What’s Up, du groupe 4 Non Blondes, avaient du panache, et la dégaine de la jeune femme à la chemise carreautée en impose résolument, elle qui se présente tout en simplicité et en authenticité. Elle ne nous a pas autant «hypnotisés», comme a dit Alex Nevsky, qu’elle a séduit les coachs, mais les possibilités sont là, sans aucun doute. Après un rappel au son de Highway To Hell, d’AC/DC, Sandrine a confié les rênes de la suite de son voyage à La voix junior à Marie-Mai.

Quelques observations…

- Philippines, Beijing, Dubaï, Nouveau-Brunswick, Colombie-Britannique: La voix junior présente des têtes d’affiche de toutes les nationalités, de toutes les provinces, de toutes les régions, de tous les accents, et c’est tant mieux. À tous les niveaux, l’émission se veut représentative du Québec d’aujourd’hui et de demain, et les enfants de partout peuvent s’y reconnaître. On ne peut que s’en réjouir… et espérer que les artisans de la télévision, même dans d’autres créneaux, prennent des notes.

- Avec leurs titres allant de Richard Desjardins à Stromae et d’Ed Sheeran à Etta James, les talents de La voix junior font montre d’une curiosité et d’une culture musicale certaine. Non, il n’y en a pas que pour Taylor Swift et One Direction, et c’est positif à constater.

- Mis à part Alex Nevsky qui fait encore miroiter du chocolat aux nouveaux arrivants de son équipe, les trois coachs continuent de mesurer leur enthousiasme pour encourager leurs protégés, et on l’apprécie grandement.

À VOIR AUSSI:

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.