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La ministre Charlebois lance la nouvelle politique de prévention en santé

La nouvelle politique de prévention en santé est lancée
Alice Chiche

La ministre déléguée à la Santé publique, Lucie Charlebois, a lancé dimanche la nouvelle politique gouvernementale de prévention en santé.

Pour sa mise en oeuvre, la ministre Charlebois a annoncé une enveloppe de 76,1 millions $ sur une décennie, qui s'ajoutera aux 400 millions $ déjà prévus par le budget des saines habitudes de vie.

La nouvelle politique vise à augmenter le nombre d'adolescents actifs tout en réduisant le nombre de fumeurs, ce qu'a applaudi la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac.

Parmi les cibles à atteindre d'ici 2025 figurent également une hausse de 18 pour cent du nombre d'aînés qui reçoivent des soins à domicile, de même qu'un accroissement de 49 pour cent de l'offre de logements abordables, sociaux et communautaires.

La politique est axée sur quatre principes, soit l'amélioration des conditions de vie, le renforcement des actions de prévention, le développement des enfants ainsi que l'aménagement des communautés et du territoire.

Plusieurs ministères ont collaboré à son élaboration afin d'harmoniser leurs interventions, dont ceux de l'Environnement, de l'Éducation et de l'Occupation du territoire, une "collégialité" dont s'est réjouie la ministre Charlebois, en entrevue à La Presse canadienne.

La ministre a également tenu à souligner l'approche inclusive de sa nouvelle politique.

"C'est en fait une politique qui s'adresse à tout le monde, mais plus spécifiquement aux personnes qui sont dans des situations de vulnérabilité, a-t-elle soutenu. Ça peut être des handicapés, des aînés. Ça couvre très large."

Le plan d'action, qui doit pour sa part être dévoilé d'ici un an, précisera les mesures nécessaires à l'atteinte de ces objectifs.

Il s'articulera notamment autour de l'accès à des installations pour l'activité physique, de la qualité des services de garde, du contrôle de la résistance aux antibiotiques ou encore du repérage des aînés en perte d'autonomie.

Ces mesures doivent s'adresser aux défis posés par le vieillissement de la population et l'immigration, tout en réduisant les disparités en matière de santé dans les milieux défavorisés et les communautés autochtones.

"Si on parle du Grand Nord, il y a beaucoup de travail à faire là-bas, ne serait-ce qu'au niveau de l'alimentation, l'alcoolisme, les logements sociaux", a reconnu la ministre Charlebois.

Quant à la taxation des boissons sucrées, qui a récemment fait couler beaucoup d'encre, la politique en prévoit l'étude.

"Je pense que c'est une politique qui est belle parce que ça touche les enfants jusqu'aux aînés, dans toutes les sphères de la vie", s'est félicitée la ministre.

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