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Les nouvelles locales sont une "responsabilité" des télévisions, selon le président du CRTC

Les nouvelles locales sont une responsabilité des télés

OTTAWA - Le président du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) affirme que les réseaux de télévision ont la responsabilité de produire des nouvelles locales, même si ce n'est pas avantageux financièrement.

Jean-Pierre Blais a expliqué à un comité des Communes, jeudi, que les profits n'étaient pas le seul objectif et que le marché des idées et de l'information était tout aussi important.

Le dirigeant du CRTC a tenu ces propos devant le Comité permanent du patrimoine canadien, qui se penche actuellement sur les médias et les communautés locales.

M. Blais a souligné que les plateformes numériques constituaient une nouvelle source de couverture locale, mais qu'elles ne possédaient pas le financement et l'expertise des chaînes d'information télévisées professionnelles.

Le président a également déploré qu'"un nombre inquiétant de stations de télévision" aient réduit leur personnel, centralisé leurs activités et réduit la durée de leurs bulletins de nouvelles.

En juin, le CRTC a annoncé des changements dans la façon dont les diffuseurs peuvent financer l'information locale et a exigé que les détenteurs de licences à Montréal, Toronto, Vancouver, Edmonton et Calgary produisent au moins 14 heures de contenu d'information locale par semaine.

Dans les plus petits marchés de langue anglaise, la programmation minimale a été établie à sept heures par semaine.

Du côté des chaînes francophones, elles sont évaluées au cas par cas, mais elles doivent produire cinq heures de contenu local par semaine.

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