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La course à la direction du Parti québécois résumée en 10 points

La course à la direction du PQ en 10 points

C'est le grand soir au Parti québécois. On saura enfin qui succédera à Pierre Karl Péladeau à la tête du parti souverainiste.

Bilan des dernières semaines hautes en couleur...

1. Démission de PKP

Moins d'un an après avoir été élu chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau démissionne, pour raisons familiales, le 2 mai. Son départ plonge le parti dans une période de spéculation où des aspirants, résolus ou pressentis, sondent leurs appuis.

2. Candidatures

Véronique Hivon est la première à se dire en réflexion, puis à annoncer sa candidature, le 10 mai, après avoir appuyé Alexandre Cloutier durant la dernière course de 2015. Trois jours plus tard, dans son fief du Lac-Saint-Jean, M. Cloutier, qui a terminé deuxième derrière M. Péladeau, se lance également. Le 16 mai, c'est au tour de Jean-François Lisée, qui promet "un ostie de bon gouvernement", puis, le 27, c'est Martine Ouellet. Début juin, Paul St-Pierre Plamondon, seul candidat à ne pas être député, fait le saut.

3. Référendum

La stratégie d'accession à l'indépendance est au coeur des enjeux. Martine Ouellet promet un référendum dès le prochain mandat de 2018. Pour Jean-François Lisée, ce sera au mandat de 2022. Véronique Hivon et Alexandre Cloutier s'engagent à prendre une décision six mois avant l'élection de 2018. Paul St-Pierre Plamondon ne propose pas de référendum avant 2022, et il faudra que la population le réclame formellement.

4. Été

Les campagnes des candidats quittent les radars médiatiques. Plusieurs commentateurs répètent que la course à la direction n'intéresse personne. Le dernier sondage avant la pause estivale place Alexandre Cloutier en avance de 20 points sur Jean-François Lisée et Véronique Hivon, tous deux à égalité statistique.

5. Un retrait

Aux prises avec des problèmes de santé, Véronique Hivon annonce qu'elle retire sa candidature, le 19 août. Son départ provoque une opération séduction auprès des cinq députés qui l'appuyaient.

6. Peur de perdre

Le caucus péquiste de Gatineau, fin août, marque le début de la dernière ligne droite avant l'élection du 7 octobre. Après une déclaration malheureuse où il soutient que ses adversaires ont peur de perdre, Alexandre Cloutier est forcé d'accepter de participer à tous les débats où seront ses adversaires, qui l'accusaient de vouloir éviter ces affrontements.

7. Appuis

Une semaine après le caucus, Jean-François Lisée annonce que quatre députés appuyant Véronique Hivon se rangent derrière lui. Jusqu'ici, aucun membre du caucus ne l'avait appuyé. Un seul député de l'équipe Hivon rejoindra Alexandre Cloutier.

8. Premiers débats

Le premier débat officiel de la course donne lieu à des échanges musclés, à Sherbrooke, le 11 septembre. Alexandre Cloutier reproche à Martine Ouellet de renier sa signature dans le dossier Anticosti. Jean-François Lisée lance un "Heille!" retentissant en réponse à une attaque de M. Cloutier, qui l'accusait d'avoir changé de position concernant la privatisation d'Hydro-Québec. À Drummondville quelques jours plus tard, M. Cloutier change sa position sur la laïcité de l'État après avoir attaqué M. Lisée à ce sujet. Mme Ouellet accuse ses adversaires d'utiliser ce débat pour la marginaliser.

9. Identité

Les thèmes de la laïcité et de l'immigration prennent tout l'espace dans la course quand, en réponse à une attaque du camp Cloutier, Jean-François Lisée associe la campagne de son adversaire au prédicateur controversé Adil Charkaoui. Devant les menaces dont il est la cible sur les réseaux sociaux, M. Cloutier demande la protection de la police. M. Lisée retire ses propos. Quelques jours plus tard, il admet avoir montré son côté "bagarreur".

10. Rentrée

La rentrée parlementaire est marquée par les vives critiques de Martine Ouellet contre son parti, qui a diffusé une publicité sans sa participation. Cette même première semaine, à la lumière d'un nouveau sondage, Alexandre Cloutier admet que l'écart s'est resserré entre Jean-François Lisée et lui.

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