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Le patron d'Énergie Est accueilli avec de la mélasse (PHOTOS)

Une trentaine de manifestants se sont invités au chic Club St-James, jeudi midi à Montréal.

Une trentaine de manifestants se sont invités au chic Club St-James, jeudi midi à Montréal, pour y dénoncer la présence du vice-président de TransCanada et responsable du projet Énergie Est, Louis Bergeron, venu y livrer une conférence portant sur "la pertinence des pipelines en 2016".

Les manifestants s'y étaient présentés à l'appel de la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC), qui les enjoignait de perturber, voire même empêcher la tenue de l'événement.

La manifestation, bruyante et visible, s'est toutefois déroulée dans le calme sous la surveillance des policiers montréalais et les gens d'affaires qui s'y sont présentés ont pu entrer dans l'édifice sans difficulté.

Un des manifestants est allé déverser un contenant de mélasse, symbolisant du pétrole brut, aux pieds du porte-parole d'Énergie Est, Tim Duboyce, qui se trouvait à l'extérieur du bâtiment afin de pouvoir offrir le point de vue de son employeur aux journalistes qui couvraient la manifestation.

M. Duboyce ne s'est pas offusqué outre mesure du geste symbolique, se disant plutôt fier de vivre dans une société où les gens ont le droit de s'exprimer.

Reconnaissant que l'entreprise a une forte pente à remonter si elle espère obtenir une forme d'acceptabilité sociale pour le projet, M. Duboyce a réitéré la position de TransCanada voulant qu'il s'agisse d'un projet nécessaire et sécuritaire pour livrer un produit dont la population a besoin sur une base quotidienne.

L'oléoduc Énergie Est prévoit le transport de 1,1 million de barils de pétrole par jour dont la quasi-totalité doit être exportée.

Du côté des manifestants, celui qui avait déversé la mélasse aux pieds de Tim Duboyce, Colin Pratte, a rappelé que certains analystes financiers évaluent désormais à 25 pour cent les chances que le projet voit le jour.

Il a dit être venu sur place avec les autres manifestants afin de "sauver du temps et de l'énergie" aux industriels, puisque le projet n'ira pas de l'avant de toute façon.

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