OTTAWA — L'absence d'une durée maximale de la période électorale crée une incertitude pour tous les partis, sauf celui au pouvoir, et peut compromettre l'égalité des chances en favorisant les campagnes électorales ayant davantage de ressources, selon le directeur général des élections (DGE).
Dans un rapport déposé mardi au Parlement, Marc Mayrand recommande au législateur de limiter la durée des périodes électorales «à 45 ou 50 jours», par exemple. Celle de l'automne dernier s'est échelonnée sur une période inhabituellement longue de 78 jours.
Le DGE relève également dans son rapport que la tenue du scrutin un jour ouvrable — habituellement les lundis — «occasionne des difficultés, dont celles de recruter des travailleurs qualifiés et de trouver des lieux de scrutin convenables».
Le législateur devrait ainsi songer à fixer le jour du scrutin un samedi ou un dimanche, comme en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans un certain nombre de pays européens, suggère M. Mayrand dans son rapport.
Le DGE formule 27 recommandations diverses dans ce rapport, le troisième à être produit dans la foulée de l'élection du 19 octobre 2015.
VOIR AUSSI: