La professeure irano-canadienne Homa Hoodfar a été libérée de la prison iranienne où elle se languissait depuis le mois de juin.
Mme Hoodfar, retraitée de l'université Concordia, a été accusée en juin d'«activités féministes». Elle a été reconnue coupable et condamnée à plusieurs années d'emprisonnement, mais la cour a ordonné son extradition, a révélé au Huffington Post Canada une source au fait du dossier.
Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien a affirmé qu'elle avait été libérée pour des «raisons humanitaires».
Elle a atterri à Oman, un des pays qui a négocié sa libération, lundi. Elle devrait être accueillie par l'ambassadeur du Canada en Arabie Saoudite et subir un examen médical avant d'être transportée vers Londres, où l'attendent des membres de sa famille.
Le gouvernement canadien avait redoublé d'efforts pour obtenir la libération de Mme Hoodfar il y a quelques semaines, alors que sa santé se détériorait.
Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l'anglais.