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Un ancien chauffeur d'Uber et Lyft accusé d'agressions sexuelles en Californie

Un chauffeur d'Uber accusé d'agressions sexuelles
Escondido Police Department

Un ancien chauffeur pour les services Uber et Lyft en Californie a été accusé mercredi d'avoir agressé sexuellement plusieurs femmes pendant qu'il travaillait. Selon les enquêteurs, il existe sans doute d'autres victimes.

Une étudiante de 18 ans a rapporté avoir été agressée, vendredi dernier, après avoir appelé une voiture Uber dans une ville située près de San Diego, a raconté le lieutenant de la police d'Escondido, Justin Murphy.

La femme a raconté aux policiers que le chauffeur était allé la chercher sur le campus du collège Palomar, à San Marcos, et qu'il avait immédiatement fermé l'application d'Uber. La jeune femme a alors envoyé des messages textes à ses amis, leur disant qu'elle ne se sentait pas à l'aise. Le chauffeur l'aurait emmenée à un autre endroit où il l'aurait attaquée dans sa minifourgonnette Chrysler 2014 bleue.

Plus tard la même journée, la police a arrêté Jeremy Vague, 37 ans, chez lui. L'homme, qui mesure 2,13 mètres et pèse 122 kilos, a plaidé non coupable, mercredi, à de multiples chefs d'agression sexuelle. Son avocat n'a pu être joint pour commenter.

Pendant l'enquête, les détectives ont découvert d'autres victimes alléguées, dont deux femmes de 19 ans de la ville voisine d'Escondido, a expliqué M. Murphy.

Jeremy Vague, qui offrait également ses services par le biais de l'application Lyft, aurait transporté l'une d'entre elles dans sa voiture, le 7 septembre, tandis que l'autre l'attendait à destination. Le chauffeur leur aurait alors demandé de prendre une photo avec elles, et il les aurait touchées d'une manière non désirée, a indiqué M. Murphy.

Le 6 septembre, une autre étudiante, qui n'avait pas demandé de transport, a appelé la police du collège Palomar, accusant Jeremy Vague d'avoir tenté de l'attirer dans sa minifourgonnette, ce qu'elle aurait refusé. La police du collège avait décrété qu'aucun crime n'avait été commis, mais avait demandé à Jeremy Vague de se tenir loin du campus. Ni Uber ni Lyft n'avaient alors été avisés de l'incident. On ignore si la femme et le collège avaient identifié l'homme comme étant un chauffeur pour l'une de ces deux entreprises.

Personne du côté des deux entreprises n'a répondu à des courriels.

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