Le premier ministre Justin Trudeau tente de faire taire les critiques qui lui reprochent de négocier avec la Chine un traité d'extradition.
Au cours d'une conférence de presse marquant son retour à la vie parlementaire à Ottawa, le premier ministre a rappelé la position du gouvernement canadien sur la peine de mort. Il a souligné que même lorsqu'il s'agit d'une demande provenant des États-Unis, Ottawa n'envoie pas ses citoyens dans un État où ils risquent la peine capitale.
Le Canada a toujours eu des attentes extrêmement élevées par rapport aux traités d'extradition, selon M. Trudeau.
Le premier ministre chinois Li Keqiang entame une visite officielle au Canada mercredi soir.
L'opposition conservatrice et néo-démocrate à Ottawa s'inquiète de la négociation d'un traité d'extradition avec la Chine à cause de son bilan en matière de droits de la personne. Le député conservateur Jason Kenney rappelait mercredi matin que la Chine est le pays qui effectue le plus d'exécutions au monde. Pour sa part, le chef néo-démocrate Thomas Mulcair estime que le Canada ne peut pas signer un traité d'extradition avec une dictature.
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