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Kevin Garratt condamné pour espionnage avant sa déportation (VIDÉO)

Le Canadien accusé d'espionnage en Chine est libéré (VIDÉO)

Kevin Garratt a été reconnu coupable de deux chefs d'espionnage avant d'être déporté au terme de son procès, a appris Radio-Canada. Le Canadien, emprisonné pendant deux ans en Chine pour espionnage, est revenu au pays jeudi.

Un jugement a été rendu mardi par un tribunal de Dandong et M. Garratt a été expulsé de Chine deux jours plus tard.

M. Garratt avait été arrêté en 2014, après qu'Ottawa eut accusé la Chine d'avoir piraté le système informatique du Conseil national de recherches.

Le cas du Canadien avait été soulevé par le premier ministre Justin Trudeau lors de son voyage en Chine, fin août. Ce dossier était devenu un problème épineux dans les relations sino-canadiennes. Cette décision lève donc un irritant majeur entre les deux pays.

Dans un communiqué, le premier ministre a indiqué jeudi que « les plus hauts échelons du gouvernement du Canada ont été saisis de ce dossier ».

« Nous aimerions remercier les agents consulaires qui travaillent chaque jour dans les coulisses pour venir en aide aux Canadiens à l'étranger », a-t-il ajouté.

Kevin Garratt vivait en Chine depuis environ 30 ans. Il y participait à des oeuvres caritatives chrétiennes et dirigeait un café très populaire près de la frontière de la Chine avec la Corée du Nord.

Julia Garratt a été arrêtée en même temps que son mari, mais elle a été libérée sous caution en février 2015.

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Justin Trudeau en Chine

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