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Uber: Lessard ouvre la porte au dédommagement des chauffeurs de taxi

Uber: Lessard ouvre la porte au dédommagement des chauffeurs de taxi

Le gouvernement de Philippe Couillard a indiqué mardi qu'il ouvrait la porte à un dédommagement pour les propriétaires de taxi, qui ont annoncé plus tôt la création d'un front commun pour faire tomber l'entente conclue entre Québec et Uber la semaine dernière.

Le ministre des Transports, Laurent Lessard, a mentionné des « aménagements », se disant prêt à évaluer l'impact d'Uber sur la valeur de rachat des permis de taxis. « Je [vais] voir à l'international quelles sont les meilleures pratiques », a-t-il dit.

L'initiative du gouvernement libéral a été saluée par le maire de Montréal. « Je pense que le ministre a entendu mes préoccupations », a souligné Denis Coderre.

Gonflés à bloc

Les acteurs de l'industrie du taxi étaient gonflés à bloc à la sortie de leur rencontre mardi.

« L'industrie du taxi est unie. Nous faisons front commun et nous ferons toutes les démarches possibles pour faire plier le gouvernement. On ne se laissera pas piler sur les pieds! », a indiqué Benoit Jugand, du Regroupement des travailleurs autonomes Métallos.

Les représentants de l'industrie enverront dès mercredi une mise en demeure au gouvernement du Québec, et ils déposeront jeudi une demande d'injonction pour contester la légalité de l'entente.

«Cette compagnie tripote la loi du Québec, fait fi des lois du Québec, des règlements, de la taxation au Québec et pratique une finance internationale dans des paradis fiscaux [...] Pourquoi ne sont-ils pas arrêtés?» - Guy Chevrette, porte-parole du Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi

Moyens de pression

Sans dévoiler les moyens de pression envisagés, le porte-parole du Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi, Guy Chevrette, a déclaré qu'aucun n'était exclu par les représentants de l'industrie, pas même une grève générale.

Guy Chevrette a expliqué qu'un comité a été formé pour déterminer la nature des actions et le calendrier à l'intérieur duquel elles seront déployées.

Les représentants de l'industrie ont un défi de taille, puisqu'ils souhaitent se faire entendre sans se mettre à dos la population. Certains chauffeurs propriétaires avaient évoqué la possibilité d'une grève générale de six jours à Montréal.

De Cuba, le premier ministre, Philippe Couillard, a répété qu'il considérait que l'entente avec Uber était équitable, et qu'elle profiterait à tout le monde. Lundi, le ministre des Transports, Laurent Lessard, avait refusé tout compromis concernant l'entente.

Si la légalité des services d'Uber n'a pas été clairement établie, les autorités responsables continuent d'émettre des constats d'infraction et de saisir des véhicules de chauffeurs de la multinationale, notamment ce matin à Québec et dans la région de Montréal.

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