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Achat d'un véhicule électrique : les Américains ne sont pas prêts

Achat d'un véhicule électrique : les Américains ne sont pas prêts
The new Tesla Model X P90D is pictured at the 86th International Motor Show in Geneva, Switzerland, March 1, 2016. REUTERS/Denis Balibouse
Denis Balibouse / Reuters
The new Tesla Model X P90D is pictured at the 86th International Motor Show in Geneva, Switzerland, March 1, 2016. REUTERS/Denis Balibouse

Les États-Unis sont le pays où les lois zéro émission sont le plus fréquentes, et font partie de la réglementation dans plusieurs états. Pourtant, les ventes de véhicules y sont en chute libre, et outre quelques modèles spécifiques, notamment la Tesla S, les véhicules électriques n’atteignent pas les résultats espérés.

En fait, selon un sondage réalisé par Report Linker Insight, plus de 81% des Américains se sont dit incapables, pour le moment, de se porter acquéreur d’un véhicule électrique. En fait, interrogés à savoir quel serait le meilleur remplacement pour leur véhicule énergivore actuel, 43% des répondants aux États-Unis ont affirmé qu’ils opteraient d’abord pour des moteurs à essence plus efficaces.

Seulement 29% ont mentionné la possibilité d’un véhicule hybride alors que 12% pencheraient vers un véhicule 100% électrique branchable. Chose étonnante, 11%, soit presque le même nombre, préféreraient une voiture à hydrogène.

Quant à la valeur même d’un véhicule électrique sur l’environnement, la décision des répondants n’est pas très claire : 30% affirment que l’impact est majeur, et 30% qu’ils n’ont aucun impact mesurable.

La principale contrainte perçue par les résidents Américains qui les empêchent de s’acheter un VÉ : l’absence d’infrastructure de recharge, ce que 33% des gens déplorent (et qui marque probablement la différence avec le Québec où les infrastructures sont fortement plus développées).

Il existe tout de même 21% des répondants qui estiment que le coût d’acquisition d’un VÉ est trop élevé, 15% qui aimeraient un temps de recharge inférieur (notamment à l’intérieur de 5 minutes) et seulement 10% qui considèrent que l’autonomie est un facteur décisif qui les empêche de se porter acquéreur d’un VÉ.

La tranche d’âge que l’on croyait la plus favorable au développement d’un réseau de véhicules électriques, les 18-34 ans, a réservé quelques surprises aux sondeurs. Ainsi, 40% d’entre eux ont affirmé ne pas posséder, et ne pas vouloir de voitures, peu importe le mode de propulsion, les jeunes préférant vivre en ville et utiliser le transport en commun ou les systèmes d’autopartage.

Malgré tout, 41%, s’ils devaient s’y résigner, opteraient pour une voiture électrique ou hybride, alors que 34% préféreraient des moteurs à essence plus efficaces.

Qu’est-ce qui explique ce désintérêt relatif des consommateurs américains ? L’absence de connaissances, croient les sondeurs. Ainsi, seulement 48% des répondants ont été en mesure de nommer un constructeur impliqué dans le développement de voitures électriques sans aide. C’est Toyota qui a obtenu le plus de nominations spontanées (15%) contre 13% pour Tesla.

Enfin, à la dernière question demandant quand les véhicules électriques seront-ils acceptés par la majorité, 33% des Américains prévoient leur arrivée massive en 2035, et 29% en 2025. Les jeunes de moins de 35 ans sont cependant plus cyniques : 66% estiment que les véhicules électriques ne seront pas monnaie courante avant l’année 2030.

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