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Uber n'a plus que quelques heures pour s'entendre avec Québec

Uber n'a plus que quelques heures pour s'entendre avec Québec

Le sursis accordé à Uber par le gouvernement du Québec arrive à échéance minuit mercredi alors que les deux parties mettent les bouchées doubles pour parvenir à une entente qui permettra à l'entreprise de poursuivre ses activités sous le couvert d'un projet-pilote. L'aspect fiscal a été résolu, a confirmé le premier ministre, mais plusieurs autres aspects doivent être encore réglés.

La loi sur les services de transport par taxi, adoptée à la fin de la session parlementaire en juin dernier, interdit à Uber d'opérer sous son présent modèle d'affaires. Le gouvernement lui avait toutefois accordé 90 jours de sursis avant de faire appliquer la loi, le temps d'élaborer un projet-pilote convenant à toutes les parties.

Le gouvernement insiste sur trois conditions pour parvenir à une entente sur le cadre du projet-pilote : équité envers les chauffeurs de taxi traditionnels, sécurité des passagers et qualité du service.

Le premier ministre, Philippe Couillard, a indiqué que le gouvernement était parvenu à une entente sur la fiscalité avec Uber. « Il fallait absolument que l'entreprise paie ses impôts comme tout le monde », a-t-il déclaré. « Ça inclut tous les impôts y compris les taxes. »

M. Couillard a ajouté qu'il était important de maintenir l'équité pour tous dans le dossier, précisant qu'il ne devrait pas y avoir deux classes de permis afin d'être « équitable envers les chauffeurs de taxi ».

Le premier ministre s'est montré optimiste sur la conclusion d'une entente avant la date butoir du 8 septembre.

De son côté, Uber appelle les citoyens à faire pression sur le gouvernement pour obtenir une entente. Elle avertit que l'entreprise devra suspendre ses activités à compter de minuit le 8 septembre prochain en l'absence d'une entente.

Légiférer prudemment

La Commission jeunesse du Parti libéral du Québec (CJPLQ) souhaite que le ministre des Transports, Laurent Lessard, parvienne à une entente avec Uber afin de maintenir le service au Québec.

Le président de la CJPLQ, Jonathan Marleau, estime qu'il y a consensus dans la société en faveur d'Uber dans la mesure où l'entreprise paie ses taxes et impôts. « On pense qu'avec une entente fiscale intéressante tout le monde trouverait son compte », ajoute M. Marleau.

Le président de la Commission jeunesse craint que le gouvernement ne soit pas en mesure de prendre le virage vers l'économie du partage s'il s'avère incapable de s'entendre avec Uber.

« Il faut absolument faire attention en tentant de légiférer par rapport à Uber pour ne pas se priver de toutes les autres compagnies de l'économie du partage, notamment de compagnies québécoises qui pourraient décider d'opérer sous ce modèle-là », a-t-il conclu.

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