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PQ: les moments forts des débats de la dernière course à la direction

PQ: les moments forts des débats de la dernière course à la direction
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Le premier débat de la course à la direction du Parti québécois a lieu ce midi à l'Université de Montréal. Vous souvenez-vous des débats de la dernière course? Voici quelques-uns des moments forts.

Un texte de Mathieu Dion

Lors de la course en 2015, plus souvent qu'à son tour, Pierre Karl Péladeau était au centre des discussions. On retrouvait alors les actuels aspirants-chefs Martine Ouellet et Alexandre Cloutier ainsi que Bernard Drainville et Pierre Céré. L'actuel prétendant à la direction du parti Jean-François Lisée s'était retiré en concédant la victoire à PKP.

Cette fois-ci, les enjeux risquent d'être davantage mis de l'avant pendant les débats, bien qu'Alexandre Cloutier sera certainement montré du doigt pour son ambiguïté sur le déclenchement d'un référendum. Les échanges promettent aussi de mieux faire connaître les idées du candidat Paul St-Pierre Plamondon.

Un premier débat en 2015 avec, mais sans PKP

Dans ce débat dominé par la souveraineté, fin janvier 2015 à l'Université de Montréal, Pierre Karl Péladeau était intervenu par Skype depuis Baie-Comeau. Au centre des candidats, sa présence par vidéoconférence démontrait clairement l'importance du candidat dans la course. L'image demeure forte encore aujourd'hui.

Quand PKP était ciblé de toutes parts

Dès les premiers débats, PKP avait dû encaisser de nombreuses attaques :

  • Intentions quant à l'accession à l'indépendance;
  • Prises de position antisyndicales;
  • Présence de compagnies liées à Québecor dans des paradis fiscaux.

L'homme d'affaires avait également fait réagir pendant un débat à l'Université Laval, au mois de mars, en tenant des propos sur un impact éventuel de l'immigration sur l'indépendance du Québec : « On n'aura pas 25 ans devant nous pour la réaliser. Avec la démographie, avec l'immigration, c'est certain qu'on perd un comté chaque année. » De quoi rappeler à certains les propos controversés de Jacques Parizeau après l'échec du vote sur le référendum, en 1995.

En avril, PKP avait réservé quelques confidences au public au cours d'un débat, notamment qu'il devait être plus à l'écoute et mieux répondre aux interrogations des Québécois.

Pierre Céré et les têtes grises

En plus de critiquer sans relâche son adversaire PKP, Pierre Céré avait évoqué lors du débat à l'Université Laval que la salle était remplie de têtes grises et que les jeunes considéraient le PQ comme un vieux parti.

«Qu'avons-nous fait pour que nos enfants et petits-enfants ne soient pas avec nous aujourd'hui?» - Pierre Céré

L'abandon de Bernard Drainville

Le ton de la course allait être différent à compter de la fin avril; beaucoup moins combatif. Bernard Drainville avait alors annoncé le retrait de sa candidature, en plus de se rallier au meneur PKP. Quelques jours plus tôt, il avait pourtant tenu ces propos...

Incapable d'amasser les 10 000 $ nécessaires pour officialiser sa candidature, ce sera plus tard au tour de Pierre Céré de se retirer de la course. Il avait annoncé son appui à Martine Ouellet.

Moins d'argent, moins de débats en 2016

L'année dernière, il y avait eu cinq débats officiels organisés par le Parti québécois. Cette année, le parti dépense moins en vue du choix d'un nouveau chef; il y a seulement deux débats officiels. Trois autres débats se tiendront en marge de l'organisation du Parti québécois.

  • 6 septembre : Université de Montréal (comité national des jeunes du Parti québécois)
  • 11 septembre : Sherbrooke (Parti québécois)
  • 18 septembre : Saguenay-Lac-Saint-Jean (association de circonscription)
  • 25 septembre : Montréal (Parti québécois)
  • 3 octobre : Québec (Le Devoir)

D'autres débats pourraient être organisés par les associations de circonscription.

Ces débats sont-ils importants?

En plus de contribuer aux échanges d'idées, ces débats sont l'occasion pour les candidats d'aller chercher plus d'appuis, d'une part, et de démontrer leurs appuis, d'autre part. En effet, les partisans réservent chaque fois au candidat de leur choix un véritable comité d'accueil.

Qui de Martine Ouellet, Alexandre Cloutier, Jean-François Lisée ou Paul St-Pierre Plamondon parviendra le plus à se démarquer lors de ces débats? Chose certaine, ils seront suivis de très près. Les thèmes du premier débat, aujourd'hui à l'Université de Montréal : économie, développement durable, éducation, relève et indépendance du Québec.

Le nouveau chef sera choisi le 7 octobre, par téléphone ou Internet.

Voir aussi:

ALEXANDRE CLOUTIER

Qui pourrait devenir chef du PQ

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