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Des familles se disent flouées par un donneur de sperme ayant menti sur sa vie

Des familles se disent flouées par un donneur de sperme

Un Américain qui a engendré plus de 30 enfants, dont au moins trois au Canada, par l'entremise d'une banque de sperme, avoue maintenant qu'il a menti sur son pedigree.

Les autorités de la Géorgie, aux États-Unis, a indiqué que James Christian "Chris" Aggeles s'était livré aux autorités la semaine dernière dans un poste de police du comté d'Athens-Clarke.

La banque de sperme Xytex, établie en Géorgie, est l'objet de plusieurs poursuites intentées par des parents, dont trois couples de l'Ontario. Ces parents soutiennent qu'ils ont été trompés par le séduisant pedigree de M. Aggeles fourni par Xytex. Ils prétendent notamment que le donneur a un casier judiciaire et souffre d'une maladie mentale.

Selon une policière de Géorgie qui a pris la déposition de Chris Aggeles, l'homme a avoué les mensonges concernant son diplôme d'études universitaires et d'autres détails de sa vie, qui ont été caviardés dans le rapport de police dont La Presse canadienne a obtenu copie.

Dans leurs poursuites déposées plus tôt cette semaine à Newmarket, en Ontario, trois familles reprochent à M. Aggeles d'avoir menti dans le questionnaire de Xytex sur son état de santé mentale et sur son parcours académique. Il a, entre autres, mentionné dans le formulaire qu'il se destinait à des études doctorales en génie et en neurosciences. Les parents soutiennent aussi que Xytex n'a jamais interrogé le donneur au sujet de son pedigree.

Ils affirment tous que Chris Aggeles était présenté comme un donneur en santé, instruit et populaire qui avait le quotient intellectuel d'un génie. Pourtant, selon les familles, il souffre de schizophrénie et de personnalité narcissique, il a été condamné à la prison pour cambriolage et il n'est pas bardé de diplômes.

Les familles ontariennes, qui résident à Port Hope, Ottawa et Haileybury, estiment que la banque de sperme aurait dû mener une enquête sur les prétentions du donneur.

Xytex, de son côté, a plaidé que M. Aggeles avait été interviewé sur son état de santé et qu'il avait subi un examen médical de routine. D'après la compagnie, les familles avaient été prévenues que les renseignements fournis par les donneurs ne pouvaient être validés.

Aucune des allégations contenues dans les déclarations déposées en Ontario n'a été prouvée en cour. Une poursuite lancée contre Xytex aux États-Unis par l'une des familles ontariennes a été rejetée l'an dernier, parce que le concept de "naissance préjudiciable" n'est pas reconnu en Géorgie.

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