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Attaque d'une lionne: trois éléments mis en cause dans l'accident survenu au Zoo de Granby

Attaque d'une lionne: les causes identifiées

La Commisson des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a identifié trois causes pouvant expliquer l'attaque d'une lionne survenue au Zoo de Granby le 8 août dernier, qui a blessé une employée.

Le point majeur est le fait qu'une trappe a été laissée ouverte, permettant ainsi à l'animal de pénétrer dans la zone où se trouvait l'employée.

Les lions sont nourris dans un couloir de transfert. Lorsqu'un employé y dépose la nourriture, les félins doivent être isolés dans des enclos fermés. C'est dans le couloir de transfert que l'employée a été blessée.

Les trois causes de l'accident, selon la CNESST

  • La présence de l'employée dans le couloir de transfert
  • La trappe de transfert laissée ouverte, un oubli ayant permis à la lionne de quitter son enclos pour se retrouver dans le couloir de transfert
  • L'employée qui n'a pas vérifié visuellement si la trappe était bel et bien fermée avant de pénétrer dans le couloir

De nouvelles mesures

La CNESST a demandé au Zoo, la journée même de l'accident, de prendre différentes mesures pour assurer le respect des politiques concernant les animaux dangereux, afin d'éviter les erreurs humaines.

Le Zoo a remis cette nouvelle procédure dès le lendemain de l'accident.

« On a déjà ajouté un gardien. Les gardiens travaillent maintenant toujours à deux. Il faut comprendre que la procédure était déjà en place, mais cela assure un suivi de la procédure, à deux, pour éviter qu'il y ait un autre accident », souligne Hélène Plamondon, directrice des ventes, communications et du marketing au Zoo de Granby.

Quelques questions restent toutefois en suspens, selon Hélène Plamondon. Le Zoo ne sait toujours pas quel employé a oublié de fermer la trappe.

Des accusations?

La CNESST ne sait pas si des accusations seront portées contre le Zoo pour négligence.

« Il est beaucoup trop tôt dans le processus. L'inspecteur, son rôle, c'est de dénoncer cette situation-là. La directrice régionale va se pencher sur le dossier pour statuer sur le constat d'infraction », souligne Nathalie Dufour, directrice des communications au bureau régional de la Yamaska et St-Jean-sur-Richelieu.

Le CNESST, affirme Nathalie Dufour, pourrait toutefois intervenir de nouveau auprès du Zoo pour offrir du soutien dans le renforcement des mesures de sécurité.

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