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Uber doit payer ses taxes et impôts avant de se légaliser, dit l'industrie du taxi (VIDÉO)

Uber doit payer ses taxes et impôts avant de se légaliser, dit l'industrie du taxi (VIDÉO))

QUÉBEC – Si le gouvernement veut légaliser Uber, l’entreprise devra d’abord rembourser tous ses taxes et impôts impayés, dit l’industrie du taxi. Autrement, son porte-parole promet d’entreprendre des recours juridiques.

«Un gouvernement qui accepterait un projet-pilote sans exiger le paiement de toutes les sommes d’argent dues, ce serait scandaleux», estime le porte-parole du Comité provincial de concertation et de développement du taxi (CPCDIT), Guy Chevrette.

Dans cette éventualité, l’industrie du taxi déploierait un plan en deux temps. «Une action concrète terrain et une action juridique», a dit Guy Chevrette sans vouloir préciser le plan du CPCDIT.

Son groupe a rencontré la presse parlementaire mardi pour rappeler au nouveau ministre des Transports, Laurent Lessard, ses conditions pour accepter un projet-pilote qui légaliserait le service d’Uber au Québec.

Uber et le gouvernement Couillard ont jusqu’au 8 septembre prochain pour s'entendre sur une façon de légaliser les activités de la multinationale dans la province.

Les conditions du CPCDIT incluent également de ne pas augmenter le nombre de permis de taxis disponibles et de ne pas créer des règles différentes pour Uber et les taxis traditionnels.

De plus, les chauffeurs de taxi s’attendent à être remboursés si la valeur de leurs permis devait diminuer en raison de l’arrivée d’Uber sur le marché. «À Montréal, les derniers permis se sont vendus à 150 000$, ça valait 210 000$ [auparavant]», souligne Guy Chevrette.

Si Uber ne s’entend pas avec le gouvernement d’ici le 8 septembre prochain, les chauffeurs de taxi dénonceront les chauffeurs de l’entreprise qui s’exposeront à partir de cette date à des sanctions plus importantes en vertu du projet de loi 100 adopté au printemps dernier.

«Il va y avoir un mot d’ordre qui va se passer», promet Guy Chevrette.

D’ailleurs, les chauffeurs de taxi connaissent déjà les chauffeurs illégaux dans leurs régions. «Il y a des centaines de photos de plaques de prises déjà, et même de figures», a dit Guy Chevrette.

Au printemps dernier, l’ex-ministre péquiste s’était retiré temporairement de ses fonctions de porte-parole de l’industrie du taxi après avoir reçu des menaces de mort. Après un court repos, Guy Chevrette a décidé de reprendre ses fonctions.

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