Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Amnistie internationale dénonce la torture massive dans les prisons syriennes

Amnistie internationale dénonce la torture massive dans les prisons syriennes

Le régime de Bachar Al-Assad a fait usage de la torture sur une « grande échelle » dans ses prisons, dénonce Amnistie internationale dans un rapport publié jeudi.

Plus de 17 700 détenus ont péri dans les prisons syriennes depuis 2011 à cause des actes de torture, des maladies et d'autres causes, a indiqué l'organisation non gouvernementale (ONG) basée à Londres. Elle a toutefois souligné que, selon elle, les chiffres réels sont plus élevés, en évoquant les milliers de disparitions forcées.

Amnistie internationale précise que les actes de tortures étaient « généralisés et systématiques contre tous les civils soupçonnés d'être contre le régime » et dénonce « une cruauté sous sa forme la plus vile ».

L'organisation non gouvernementale a recueilli 65 témoignages d'anciens prisonniers qui ont été survécus aux prisons des services de renseignement du régime et à la prison militaire de Saydnaya.

Des témoignages relatent par exemple de sombres rituels comme celui de la « fête de bienvenue ». Les nouveaux prisonniers étaient « roués de coups » à l'aide de barres de fer, de plastique ou de cordes électriques.

D'autres moyens de torture ont également été rapportés : électrocutions, brûlures à l'eau bouillante et viols.

Le rapport de l'ONG ajoute que les détenus sont gardés durant des semaines dans des cellules souterraines sans drap, alors que l'hiver est glacial à Saydnaya.

Amnistie internationale, qui signale des « procès iniques », dénote également « la nourriture insuffisante, les soins médicaux limités et l'absence d'installations sanitaires adaptées » dans les geôles.

Les combats en Syrie, qui opposent le régime de Bachar Al-Assad aux rebelles et au groupe armé État islamique, perdurent depuis mars 2011 et ont fait plus de 290 000 morts.

VOIR AUSSI:

Torture dans les prisons syriennes

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.