La nageuse chinoise Chen Xinyi a échoué à un test antidopage, a annoncé vendredi l'Agence Chine nouvelle, citant la Fédération chinoise de natation.
Le contrôle a eu lieu après la finale du 100 m papillon, dimanche, course à laquelle l’athlète de 18 ans s’était classée 4e.
Des traces d'hydrochlorothiazide, une substance diurétique interdite par l'Agence mondiale antidopage et utilisée comme produit masquant, auraient été décelées dans ses urines.
Elle devait prendre part aux préliminaires du 50 m libre, ainsi qu’au relais 4 x 100 m quatre nages vendredi.
Toujours selon l’Agence Chine nouvelle, Chen a demandé au Comité international olympique (CIO) d’avoir droit à des tests supplémentaires et à une audition.
Les soupçons de dopage ont créé plusieurs tensions au Stade aquatique olympique.
Plusieurs athlètes qui avaient été exclus des compétitions de natation ont finalement été autorisés à y participer, comme la Russe Yulia Efimova, ou le quadruple médaillé olympique sud-coréen Park Tae-hwan.
Le nageur australien Mack Horton s'en est par ailleurs pris samedi à son rival chinois Sun Yang, le traitant de «dopé». «Sun Yang, il pisse violet! (...) Ça me donne envie de vomir», avait renchéri le Français Camille Lacourt.
Sun, vainqueur du 200 m libre à Rio, avait été contrôlé positif en 2014 à une molécule destinée à prévenir les angines de poitrine et a écopé de trois mois de suspension.
«Je suis très triste de voir mon sport évoluer de cette façon. J'ai l'impression de voir de l'athlétisme avec deux ou trois dopés dans chaque finale, avait encore commenté Camille Lacourt en début de semaine. J'espère que la FINA (Fédération internationale de natation) va vite réagir et arrêter ce massacre parce que ça devient triste.»