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Festival Nuits d'Afrique: Yael Naim, une artiste épanouie

Yael Naim, une artiste épanouie
André Rival

Sous les projecteurs du festival Nuits d’Afrique, Yael Naim nous a entraînés lundi soir au cœur de ses nouvelles mélodies pleines de charme et de sagesse. Un concert rayonnant et sensible, marqué par un véritable amour pour la musique.

Guitare à la main, la chanteuse et multi-instrumentaliste a inauguré sur la scène du National son spectacle avec le merveilleux titre If Only You Could See, une ballade touchante rehaussée par la voix perchée d’une femme visiblement en pleine maturité artistique.

À l’occasion de sa seconde visite à Montréal, elle est venue présenter plusieurs pièces de son troisième album Older, sorti en mars dernier. Un disque, qui n’a de vieux que le nom, réalisé à un moment charnière dans la carrière de la Franco-Israélienne.

«Pour la première fois de ma vie, j’ai perdu quelqu’un de cher et pour la première fois de ma vie, je suis devenue maman. Je me retrouve au milieu d’un cycle où je prends conscience que la meilleure chose à faire est de profiter de l’existence», a-t-elle confié.

Ainsi, l’expérience des années faites de hauts et de bas a accompagné un concert à l’ambiance lumineuse. Après le rythmé Make a Child, les morceaux interprétés et composés à quatre mains avec David Donatien – son partenaire à la ville comme à la scène – ont virevolté sous diverses influences, du blues (Dream in My Head) au folk (In My Soul) en passant par la pop (I Walk Until)

D’autres titres plutôt efficaces comme l’urbain Trapped, le très jazzy Walk Walk et la ballade eighties Take Me Down ont fait danser le public. Un autre beau moment, celui où Naim s’est installée sur son piano, les longs cheveux détachés pour jouer la magnifique Coward. Au cours de la soirée, on l’aura vu interpeller l’audience pour l’accompagner lors des refrains de Toxic et Go To The River.

Et puis, impossible de ne pas terminer un concert sans New Soul. Sous les applaudissements, l’artiste a repris son méga succès qui a fait le tour du monde depuis que la marque Apple en a fait son hymne publicitaire en 2008. Huit ans plus tard, Montréal a eu droit à la présence d’une artiste épanouie, déjà lauréate en France de trois Victoires de la musique.

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