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Nice: Trudeau parle d'un «acte insensé» qui n'est pas un «geste isolé»

Nice: Trudeau parle d'un «acte insensé» qui n'est pas un «geste isolé»

MONTRÉAL — Réagissant au drame survenu à Nice, en France, le premier ministre Justin Trudeau a déclaré que «les actes insensés de ce genre ne sont pas des gestes isolés».

Tard jeudi, un camion a foncé dans une foule de gens réunis pour célébrer la fête nationale en France, faisant au moins 80 morts. Le président français, François Hollande, a parlé d'une attaque «dont le caractère terroriste ne peut être nié».

M. Trudeau a affirmé par communiqué que le Canada continuerait à travailler avec ses alliés et ses partenaires afin de «combattre le terrorisme sous toutes ses formes».

«J'ai eu le cœur brisé en apprenant que plusieurs douzaines de victimes innocentes avaient été tuées ou blessées à la suite d'un attentat terroriste perpétré lors des célébrations de la fête nationale du 14 juillet à Nice, en France», a-t-il déclaré.

«Nous traduirons les responsables en justice, qu’il s’agisse des auteurs ou de ceux qui participent au financement ou à l’organisation de ces attentats», a poursuivi le premier ministre.

M. Trudeau a aussi rappelé que le Canada et la France étaient «des amis très proches». «Nous sommes solidaires de la population française dans cette terrible épreuve. Nous avons offert toute l’aide possible au gouvernement français», a-t-il indiqué.

Le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, a aussi parlé d'un «horrible attentat terroriste», disant que les Canadiens étaient «profondément attristés» et exprimaient leur solidarité aux Français à l’occasion de leur fête nationale.

M. Dion a indiqué que le consulat du Canada à Nice était «en communication avec les autorités locales», et que le Centre de surveillance et d’intervention d’urgence «fonctionne et apporte son assistance aux Canadiens».

La chef intérimaire du Parti conservateur du Canada, Rona Ambrose, a, pour sa part, mentionné que ses «pensées» et ses «prières» vont aux victimes et à leurs proches.

Le numéro un du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, a abondé dans le même sens qu'elle en ayant recours à des termes similaires.

Par contre, Mme Ambrose a également jugé bon de souligner qu'«il est temps d'agir face au terrorisme alors que le monde devient de plus en plus dangereux».

Le maire de Montréal, Denis Coderre, a aussi rapidement réagi. Par voie de communiqué, il a exprimé sa «profonde tristesse» et il s'est engagé à ce que les drapeaux français soient mis en berne au balcon de l'hôtel de ville de la métropole. Il s'est dit à la fois «choqué et consterné» par tant de «violence insensée».

Chez les élus provinciaux, les chefs de l'opposition officielle et de la Coalition avenir Québec ont tous les deux commenté la tragédie ayant eu lieu sur la Côte d'Azur.

Sylvain Gaudreault n'a pas épilogué.

Il s'est contenté d'indiquer qu'il éprouvait une «grande tristesse» et il a offert ses condoléances aux familles des victimes.

François Legault a, quant à lui, qualifié «l'attaque terroriste» d'«absolument horrible».

Il a poursuivi en soulignant qu'il s'agissait là d'une agression «contre toute la France et contre toutes les démocraties qui partagent avec elle sa défense des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité».

La porte-parole de Québec solidaire et députée de Gouin, Françoise David, a offert ses condoléances les plus sincères aux familles et aux proches des victimes de l'attentat.

«Encore une fois, nous sommes à court de mots devant l'horreur qui frappe la France. Le peuple français est fort, résilient et il pourra compter sur la solidarité du Québec pour panser ses blessures», a-t-elle fait valoir.

Le député péquiste de Terrebonne, Mathieu Traversy, se trouvait, quant à lui, tout près de Nice au moment du drame et il a remarqué que la consternation régnait autour de lui au sein de la communauté de Villefranche-sur-Mer.

«Beaucoup de monde était sous le choc. En France, on n'en est pas au premier événement de ce genre - avec le Bataclan, avec ''Charlie Hebdo'' - donc, ça ravive des plaies qui sont encore très sensibles», a-t-il déclaré au moment où il était interviewé par La Presse canadienne.

Le maire de Montréal, Denis Coderre, a aussi rapidement réagi.

Par voie de communiqué, il a exprimé sa "profonde tristesse" et il s'est engagé à ce que les drapeaux français soient mis en berne au balcon de l'hôtel de ville de la métropole.

Il s'est dit à la fois "choqué et consterné" par tant de "violence insensée".

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