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Attaque à Nice, un vacancier témoigne: "C'était la panique, tout le monde courait dans tous les sens"

Nice: un vacancier nous raconte la scène

Un camion lancé sur la foule qui regardait le feu d'artifice à Nice, sur la Promenade des Anglais, a fait plusieurs dizaines de morts et une centaine de blessés. Quelques secondes après l'acte, des policiers ont demandé aux passants de se mettre à l'abri, créant des mouvements de foule et de panique.

Parmi les personnes qui se trouvaient là, un couple en villégiature dans la ville raconte ces scènes chaotiques au HuffPost.

"Le feu d’artifice venait de se terminer, on était sur la plage, au niveau de la place Massena, on allait rentrer à la maison. Il y avait un monde fou. Près de 100.000 personnes au moins. Sur les galets de la plage, on n'avait même pas la place de s'asseoir. On remonte récupérer notre voiture dans le centre-ville. Soudain, on voit 6 à 7 policiers courir vers nous en criant qu'il y avait un camion sur la plage. Ils nous disaient de rentrer chez nous et de prendre les enfants. La panique s'est emparé de tout le monde.

On a vu des gens courir dans le sens inverse que les flics indiquaient. Ne sachant pas où aller, on a préféré s'allonger par terre, en se disant que c'était la meilleure solution si jamais il y avait des tirs. A ce moment, on ne savait pas du tout ni l'ampleur de l'attaque, ni sa nature.

Quand des gens ont commencé à s'allonger dans la rue, ceux attablés aux terrasses ont renversé les tables pour partir au plus vite, on a entendu des verres se briser, c'était impressionnant. On était avec une femme de plus de 80 ans qui n'était pas très à l'aise de se mettre par terre. Alors, on a décidé de se relever. Pendant tout ce temps, nous la tenions à deux pour éviter qu'elle ne se fasse mal ou ne cède à la panique.

Les commerçants fermaient boutique, mais on a réussi à rentrer dans une crêperie. Le propriétaire nous a dit d'aller dans la cave, il avait peur que des gens armés nous voient au rez-de-chaussée et nous tirent dessus. Il était hystérique. Il a hurlé contre son fils qui voulait sortir du restaurant. Au bout d'un moment, on a vu les gens marcher plus tranquillement, alors on a quitté le restaurant.

Une fois en voiture, on a été pris dans des embouteillages. Puis, on a réussi à rentrer. A ce moment-là, en allumant la télé, on s'est rendu compte de ce qui s'était passé."

Le bilan actuel est de 80 morts.

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