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L'artiste qui transforme les monuments du monde entier avec des bouts de papier (PHOTOS)

Il transforme les monuments du monde entier avec des bouts de papier (PHOTOS)
Paperboyo

«Sortez et transformez le monde.» Telle est la devise de Rich McCor, aussi connu sous le pseudonyme de Paperboyo sur Instagram, un globe-trotter qui traverse le monde à la recherche de paysages à imaginer différemment. Avec l'aide de bouts de papier, le photographe apporte une touche visuelle innovante aux monuments des villes.

Rich McCor s'est exprimé sur Arch Daily afin de témoigner de ses intentions et de la genèse du projet. «Ça a commencé avec une photo de Londres quand j'ai aligné le Big Ben avec le London Eye. À partir de là, j'ai créé une série de photos de la capitale anglaise, ce qui m'a ensuite permis de trouver des financements pour créer des clichés à travers l'Europe», écrit Rich McCor.

Avec le soutien des offices de tourisme, le photographe a pu représenter les éléments des villes à sa manière. Les passants et touristes se sont amusés de la situation. «Quand je leur montre l'image, leurs visages commencent par une confusion, puis un sourire, avant de finir par le rire», explique-t-il.

Depuis, Paperboyo a traversé le monde, redéfinissant les plus beaux monuments de Hong Kong, Singapour, Paris, Las Vegas, New York, etc.

Son travail lui fait vivre également de nombreuses expériences et anecdotes. À Singapour, l'une d'entre elles l'a particulièrement touché. «J'avais fait appel au service aux chambres et j'avais commencé à parler avec la femme qui m'a apporté ce que j'avais pris. Nous avons ensuite évoqué mes voyages. Je lui disais que je prenais en photo les endroits, que je les publiais sur Instagram. C'est là qu'elle m'a dit suivre un blogueur qu'elle recommandait grandement pour des inspirations. Ce blogueur, c'était moi», raconte Paperboyo.

Comment Paperboyo construit-il ses silhouettes? «J'ai quelques outils astucieux. Le processus est délicat, surtout pour les visages, mais c'est passionnant. Le jour de la mort de Bowie, il fallait que je crée son visage, l'enjeu était de taille», finit-il par dire dans son papier.

Central Park

Paperboyo

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