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Essai routier Aston Martin Vanquish Volante 2016 : l'exotique civilisée (PHOTOS)

Essai routier Aston Martin Vanquish Volante 2016 : l'exotique civilisée (PHOTOS)

Dans le monde des voitures exotiques, la marque britannique Aston Martin est quelque peu oubliée. Les passionnés la connaissent évidemment, mais ceux et celles qui ont plus ou moins d’intérêt pour l’industrie automobile sont moins familiers. Ce n’est pas le cas de Ferrari ou encore Lamborghini, deux marques qui sont reconnues par à peu près tout le monde.

Aston Martin Vanquish Volante 2016

C’est dommage puisqu’Aston Martin offre une gamme de modèles qui méritent leur place dans l’arène des voitures d’exception, si ce n’est que pour leurs silhouettes époustouflantes. Mieux encore, les voitures de la marque offrent un certain degré de polyvalence, de commodité et de confort que l’on ne retrouve pas chez la compétition italienne.

Pas seulement un jouet

C’est le cas de l’Aston Martin Vanquish Volante 2016 que j’ai eu l’occasion d’essayer le temps d’un après-midi il y a quelques semaines et pendant une journée sur piste l’été dernier. Malgré son design on ne peut plus exotique et la sonorité démentielle de son moteur V12, la Vanquish Volante s’avère une excellente routière, capable de vous mener du point a au point b confortablement avec un nombre raisonnable de bagages dans le coffre et deux moyens lattes entre les sièges avant.

Pour ceux et celles qui désirent une voiture exotique qu’ils ne croiseront pas à tous les coins du centre-ville de Montréal et qui fera tourner toutes les têtes sur son passage, mais qui ne veulent pas trop sacrifier en termes de confort ou encore de polyvalence, la Vanquish Volante 2016 s’avère l’une des rares options.

Évidemment, il faut être prêt à se départir d’une somme considérable. Notre modèle d’essai, par exemple, était offert pour la modique somme d’environ 350 000 dollars... américains. La Vanquish Volante joue donc dans le créneau des voitures ultra-exclusives qui comprend également la McLaren 650s (la seule qui peut rivaliser au niveau confort), la Lamborghini Aventador (plus chère et beaucoup moins pratique quand même) et la Ferrari F12 (offerte en version Coupé uniquement).

Douze cylindres et le son qui vient avec

Bref, on fait dans le haut de gamme. Pour mériter sa place, la Vanquish Volante compte évidemment sur un moteur V12 tel qu’indiqué précédemment, plus précisément de 6,0 litres et développant 568 chevaux et 465 lb-pi de couple. Cela permet à l’imposante anglaise d’atteindre 100 km/h en 4,0 secondes environ, tout en émettant une sonorité robuste et bruyante dont on ne se lasse jamais.

Quand j’ai eu l’occasion d’évaluer la Vanquish sur piste, j’ai constaté que les performances étaient évidemment au rendez-vous, mais que la voiture ne pouvait cacher son poids, particulièrement dans les virages serrés. En ligne droite la stabilité est impressionnante et la poussée est satisfaisante, mais au freinage et dans les courbes, la voiture était très lourde.

Elle a sa place sur un circuit, pas de doute, mais c’est lors de mon essai récent que j’ai pu constater réellement dans quel environnement la Vanquish Volante se démarque. Ses terrains de jeu préférés sont la ville et l’autoroute.

C’est dans ce contexte que la voiture anglaise démontre tout le confort de sa suspension et de ses sièges. Si ce n’était pas de l’hiver, la Vanquish Volante serait une voiture qui pourrait être conduite tous les jours de l’année tellement elle se montre docile. Elle est un peu bruyante, mais le son provient de l’échappement et, je le répète, il est fantastique. Ce n’est donc pas un défaut.

En contrepartie, l’habitacle manque un peu de finition, autant au niveau de la qualité des matériaux que du système d’infodivertissement. Dans le premier cas, ce n’est pas que les matériaux ne sont pas nobles ou que la qualité de finition soit si défaillante, mais le tout n’est pas tout à fait à la hauteur du prix de la voiture.

Dans le second cas par contre, il y a beaucoup d’améliorations à apporter. Le système d’multimédia montre son âge, particulièrement au niveau du système de navigation qui est en réalité un Garmin, avec la même petite loupe pour entrer les informations sur le trajet que le système acheté chez Canadian Tire. C’était peut-être ma plus grosse déception avec la Vanquish Volante.

Pour le reste, mentionnons que l’espace pour les passagers à l’avant est vaste, tout comme l’espace dans le coffre (pour une voiture du genre, l’on s’entend). De prime abord l’on ne pense pas pouvoir accueillir des passagers aux places arrière, mais nous avons bel et bien été en mesure de monter quatre personnes à bord de la Vanquish Volante.

Le toit n’aurait pas pu être mis en place par contre alors que la tête des passagers arrière dépassait de plusieurs pouces le pare-brise, et disons également que tout le monde était inconfortable, autant à l’avant avec les sièges avancés au max qu’à l’arrière où il y avait peut-être six pouces d’espace pour les jambes. Mais bon, on a réussi tout de même.

Conclusion

Si vous êtes à la recherche d’une voiture exotique et que vous désirez quelque chose de confortable, relativement pratique et très exclusif, l’Aston Martin Vanquish Volante 2016 pourra certainement combler vos besoins. Si ce sont les performances pures qui vous appellent par contre, les Ferrari, McLaren et Lamborghini de ce monde auront un léger avantage. Ou, faites comme plusieurs propriétaires de véhicules du genre, et achetez une de chaque.

Voir aussi:

Aston Martin DB11

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