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Un test du jeu Pokémon Go pour vous (VIDÉO)

Un test du jeu Pokémon Go pour vous (VIDÉO)

Il comptera bientôt plus d'utilisateurs que Twitter et a fait exploser l'action de Nintendo en bourse. La nouvelle obsession collective s'appelle Pokémon Go. Nous avons essayé le jeu de réalité augmentée, devenu véritable phénomène de société.

Un texte de Laurence Niosi

Lancée il y a à peine quelques jours, la nouvelle application permet d'attraper les créatures virtuelles grâce au GPS et à la caméra d'un téléphone intelligent. L'utilisateur part à la chasse des Pokémon dans la rue, au bureau, dans les boutiques, aux toilettes...

Le phénomène génère de l'engouement partout dans le monde. À New York, un usager Twitter a filmé une horde de joueurs déambulant comme des zombies avec leur téléphone dans Central Park. Une scène presque surréelle. « Central Park, devenu quartier général de Pokemon Go », écrit-il sur le réseau social.

L'emballement se fait sentir jusqu'au Canada, même si l'application n'y est pas encore officiellement offerte. Des rumeurs veulent qu'elle le soit d'ici quelques semaines, voire jours. L'application a déjà été commercialisée aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande et en Australie il y a moins d'une semaine.

Pourquoi une telle frénésie? Pour comprendre, nous avons essayé Pokémon Go à la maison de Radio-Canada de Montréal et dans ses environs – grâce à un compte américain sur le site iTunes. Voici quelques observations.

ATTRAPER LES POKÉMON

Après s'être créé un personnage, on part à l'aventure. Rapidement, à l'aide de notre Pokéball, une boule rouge et blanche, on attrape un Rattata, un Roucool ou un Évoli, les créatures de faible niveau qui apparaissent devant nous. Au fur et à mesure que l'on joue, les Pokémon deviennent plus difficiles à attraper.

IL FAUT MARCHER

Avis aux casaniers : il faut marcher pour se rendre d'un Pokémon à l'autre. Par exemple, pour faire éclore un oeuf de Pokémon récolté sur votre route (au PokéStop), il vous faudra marcher au moins 2 km. Marchez, donc, mais sans oublier de lever les yeux de votre appareil. Certaines personnes se sont blessées en jouant.

FAIRE LE PLEIN AUX POKÉSTOP

Justement, les PokéStop – sorte de points de ravitaillement pour les Pokémon – se trouvent dans les lieux publics, comme une église ou une installation d'art. On peut y faire le plein de Pokéballs, d'oeufs ou de potions pour nos Pokémon.

GRATUIT : OUI, MAIS...

Si l'application est gratuite, il est néanmoins possible d'acheter des éléments pour progresser plus rapidement dans le jeu. Par exemple, 100 PokéPièces équivalent à 0,99 $ aux États-Unis.

Le potentiel de revenus est donc énorme pour le cocréateur du jeu Nintendo, dont l'action a bondi de 25 % lundi à la Bourse de Tokyo. Seulement aux États-Unis, on estime que l'application a été téléchargée 7,5 millions de fois sur iOS et Android.

LES ARÈNES

Certains lieux sont des arènes de jeu, dont les joueurs peuvent prendre possession. Souvent, ces arènes sont des lieux publics. À la maison de Radio-Canada, une arène se trouve... en plein dans le kiosque de journaux. Pas de chance, nous n'avons pas atteint le niveau suffisant (5) pour s'emparer du lieu.

Pour ceux qui persévèrent, sachez que les joueurs peuvent se joindre à l'une des trois équipes – jaune, bleu ou rouge – et placer leurs Pokémon dans une arène. Passé le niveau 5, vous pouvez réclamer des arènes vides ou combattre les joueurs des deux autres équipes.

DES POKÉMON PARTOUT

À Radio-Canada, nous avons rencontré des Pokémon à la cafétéria et dans les couloirs. Ailleurs dans le monde, des joueurs ont remarqué une concentration particulièrement élevée de Pokémon... dans les cimetières.

Par ailleurs, l'application a permis à des joueurs de faire des découvertes hors du commun. Une jeune femme originaire du Wyoming est tombée sur un cadavre en tentant de chercher un Pokémon.

Des médias rapportent également que dans l'État du Missouri, des voleurs se sont servis du jeu pour cibler leurs victimes.

Un jeu à télécharger, donc, à vos risques et périls.

Krabby

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