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De la communication aux ongles, le parcours étonnant de Marie-Eve Boileau

De la communication aux ongles, le parcours étonnant de Marie-Eve Boileau

Après des années à travailler dans l’événementiel, Marie-Eve Boileau a laissé tomber sa carrière florissante pour changer de vie. Des communications, elle est passée aux ongles, une transition qui a lui a permis de lancer le salon Chez Miss Tinguette, dans le quartier Villeray à Montréal.

Ce changement s’est opéré assez vite pour Marie-Eve Boileau. Elle raconte avoir décidé de laisser tomber l’événementiel après une année sabbatique. « J’ai pris du temps pour moi, je suis allée me faire faire les ongles et je me suis rappelée que je voulais faire ça quand j’étais jeune. J’ai eu un déclic, explique l’entrepreneure. J’ai demandé à celle qui me faisait les ongles "ça prend quoi pour faire ce que tu fais?" Elle m’a donné des noms d’école et je me suis inscrite la journée même. »

Marie-Eve Boileau n’a pas peur de foncer et les questionnements interminables, très peu pour elle. « Je ne me suis pas posé quatre tonnes de questions. Il ne faut pas trop s’en poser et à ceux qui voudraient se lancer en affaires, je dis "allez-y, foncez" », affirme celle qui tient un salon à succès depuis quatre ans déjà.

Entre chance et confiance

« J’avais vu un local à louer et je trouvais ça vraiment cool et je me demandais, "est-ce que je le loue"? J’étais encore en année sabbatique j’ai appelé le propriétaire et il demandait 40 000$ de mise de fonds. Je n’avais pas ça », se remémore Marie-Eve. Le vent a tourné en sa faveur quand elle a décidé de tenter sa chance malgré tout. « Je l’ai appelé et je lui ai dit que j’avais besoin d’un local, mais que je n’avais pas ça 40 000$. Il m’a serré la main, il m’a dit "vous savez quoi je vais vous donner votre chance". Et le 17 août 2012, j’ai ouvert la porte. »

Depuis, le salon aux accents rétro Miss Tinguette ne cesse de fleurir. « Il y a eu un engouement assez rapide, j’ai agrandi le local, j’ai pris le reste de l’espace, j’ai ajouté la pédicure, une employée et ça fait 4 ans maintenant qu’on a une belle clientèle », énumère avec fierté Marie-Eve.

Elle participe aussi avec son salon à la vie de quartier, un point primordial pour elle. « On essaie d’apporter quelque chose dans le quartier. On réfère nos commerces avoisinants, eux nous réfèrent, on veut apporter quelque chose de l’fun. On met des fleurs dans le parterre en avant. En hiver, on met des lumières dans l’arbre. Ça arrive souvent que gens entrent parce qu’ils pensent que c’est une boutique de déco », rigole celle qui se fait un point d’honneur de s’engager dans sa communauté.

Au-delà de sa participation à la vie de quartier, Marie-Eve tient aussi à offrir un moment unique à chaque personne qui passe le pas de sa porte. « On offre une expérience aux clientes, ce n’est pas juste un soin. Elles viennent chez nous, elles ont un David’s Tea du jour, elles sont dans un décor vintage, il y a de la musique des années 50, on jase avec elles. On essaie de donner une expérience agréable et personnalisée à chaque fois », assure-t-elle.

Au terme de quatre ans de besogne, Marie-Eve Boileau brosse un portrait positif de son expérience. « Je ne m’en rendais pas compte au début et je ne m’en rends pas encore compte, je crois, mais ce qui me rend le plus fière, c’est d’avoir osé. Je suis fière de ne pas avoir écouté les gens qui avaient des inquiétudes, j’ai ouvert un local et je suis partie de rien. Je me suis dit moi un jour je veux que mon salon ce soit un endroit où on jase ensemble et qu’on ait du fun. Je trouve ça malade parce que c’est ce que j’ai réussi et j’en suis fière. »

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