Le lock-out de Postes Canada pourrait être déclenché d'ici vendredi. Malgré tout, quelques services de livraison pour des documents jugés essentiels par Postes Canada, comme la pension de la Sécurité de la vieillesse, seront maintenus.
Un texte de Carl Sincennes
Selon Postes Canada, seuls les documents suivants seront livrés :
Tous les autres documents des services gouvernementaux, y compris les factures et les chèques envoyés par la poste, ne seront donc pas livrés.
Toutefois, la porte-parole de Postes Canada, Aurélie Walsh, indique que cette liste peut être appelée à changer.
Comme dans le passé, on a une entente avec le syndicat pour distribuer certains chèques socio-économiques. Cette liste est toujours fluide.
Aurélie Walsh, porte-parole de Postes Canada
Postes Canada, comme de nombreuses autres compagnies ou entités gouvernementales, encourage ses clients à s'inscrire aux services en ligne.
C'est le cas de Service Canada, qui recommande à tous les bénéficiaires de prestations de l'Assurance-emploi de s'inscrire au service de dépôt direct.
Pour les abonnés qui ne possèdent pas de connexion internet, Hydro One explique que les services seront toujours assurés par téléphone.
Si vous préférez les faire au téléphone et parler à quelqu'un, ces options sont offertes. Pour nos clients qui ne veulent rien faire en ligne, ils peuvent nous appeler et s'inscrire au système de paiement pré-autorisé.
Tiziana Baccega Rosa, porte-parole d'Hydro One
Difficile pour certains aînés
Si la plupart des Canadiens pourront gérer leur courrier en ligne, de nombreux aînés pourraient trouver la transition plus difficile, selon certains.
Élizabeth Allard, présidente provinciale de la Fédération des aînés et retraités francophones de l'Ontario, estime que les personnes âgés seront les plus affectées par ce lock-out.
Dans le millieu rural, les aînés isolés pourraient avoir plus de difficultés.
Élizabeth Allard, présidente provinciale de la Fédération des aînés et retraités francophones de l'Ontario
Le dernier lock-out chez Postes Canada remonte à 2011 et avait duré 12 jours. Une loi spéciale adoptée par le Sénat avait forcé les employés de retourner au travail.
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