Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Explosion à Mississauga: 69 familles ne peuvent toujours pas regagner leur foyer

Explosion à Mississauga: 69 familles ne peuvent toujours pas regagner leur foyer

MISSISSAUGA, Ont. _ Selon les pompiers, 69 familles sont toujours dans l'impossibilité de regagner leur foyer à la suite de l'explosion survenue dans une maison de Mississauga, à l'ouest de Toronto, qui a fait deux morts la semaine dernière.

Le chef du service d'incendie de la ville, Tim Beckett, a affirmé, lundi, que ces familles comprenaient les résidants d'un immeuble de 32 logements voisin du site de la déflagration et de 37 autres maisons.

L'explosion de mardi a fait pleuvoir des débris au-dessus du secteur, contraignant des centaines de personnes à quitter leur résidence, bien que plusieurs d'entre elles soient maintenant retournées chez elles.

"Nous travaillons pour qu'ils (les résidants) puissent regagner leur résidence", a assuré le chef du service d'incendie, Tim Beckett en conférence de presse, lundi. Il a précisé que certains des évacués pourraient entrer dans leurs maisons endommagées pour récupérer des effets personnels, mais qu'ils allaient devoir ressortir au bout de 15 minutes.

Des spécialistes, notamment des ingénieurs, prendront ensuite en charge les demeures jusqu'à ce qu'elles soient complètement sécurisées. Deux maisons situées de chaque côté du foyer de l'explosion sont "sur le point de s'effondrer", a par ailleurs indiqué Tim Beckett.

La semaine dernière, la police avait retrouvé les corps de deux victimes dans les décombres de la demeure où s'est produite la déflagration, identifiées comme étant Robert Nadler et Diane Page, tous deux âgés de 55 ans.

La dépouille de Mme Page a été découverte le jour même de l'explosion et celle de M. Nadler, jeudi.

Des proches de Robert Nadler ont confirmé au quotidien Toronto Star que le quinquagénaire avait été reconnu coupable dans une affaire de meurtre en 1982 et qu'il avait été remis en liberté, 10 ans plus tard, dans une maison de transition.

Les policiers disent tenter de déterminer la cause de la déflagration, qui pourrait être de nature criminelle.

Le sergent de la police régionale de Peel, Josh Colley, n'était pas en mesure de dire, lundi, combien de temps serait nécessaire pour identifier la cause.

Des éléments retrouvés près du lieu de l'incident, comme des lettres jonchées aux alentours, seront analysés, a ajouté M. Colley.

VOIR AUSSI:

48 heures à Toronto

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.