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«Votez Bougon», le film trash et politiquement incorrect (PHOTOS)

«Votez Bougon», le film trash et politiquement incorrect (PHOTOS)
Courtoisie

Dix ans d’attente et voilà la série emblématique portée au cinéma. Depuis quelques jours déjà, Jean-François Pouliot (La Grande Séduction) dirige les membres insolents de la famille Bougon. Rémy Girard, Antoine Bertrand, Louison Danis, Claude Laroche et Hélène Bourgois-Leclerc, la distribution est de nouveau réunie pour une nouvelle aventure que l’on nous promet encore plus provocante.

À quelques pas de la station de métro De l’Église à Verdun, les techniciens s’affairent à la préparation de la scène d’ouverture du prochain long métrage Votez Bougon. La version cinéma de la populaire série la plus vulgaire de la télévision québécoise commence sur une séquence dans laquelle toute la famille se retrouve pour le décès d’un proche.

Votez Bougon

«Le film démarre un an après la fin de la série, déclare Jean-François Pouliot en entrevue. C’est une façon de présenter tous les personnages de la série pour ceux qui ne les connaissent pas. Les auteurs François Avard, Jean-François Mercier et Louis Morissette ont concocté un scénario cru et audacieux qui écorche la vie politique québécoise.»

Au centre du récit, le père Paul Bougon, interprété par Rémy Girard. «C’est un anarchiste dans l’âme et un "crosseur" aussi, lance-t-il en riant. On va le voir créer un parti politique pour mettre en circulation de fausses cartes de membres et ainsi récolter illégalement de l’argent. Les choses vont se compliquer lorsqu’il va commencer à se faire prendre au jeu.»

Le long métrage permet un jeu d’acteur beaucoup plus ample, dit Girard. «Les relations familiales entre les Bougon sont mieux détaillées. On a le temps de jouer les choses. Mon personnage ne devient plus Paul Bougon, mais il devient imbu de lui-même jusqu’à être contaminé par le pouvoir.»

Le comédien prévient: les politiciens vont en prendre plein la patate. «Évidemment, on retrouve la signature Bougon. Les malversations politiques sont le grand thème du film. Un sujet bien actuel malgré nous. Il faut dire que les gens sont écœurés par la politique. En dénonçant la corruption. Je pense que le film va représenter un véritable exutoire.»

D’ailleurs, Girard se dit très choqué par l’impunité et la mollesse du discours politique. «Je suis en accord avec plusieurs citations de mon personnage. C’est vrai qu’après avoir vu le film, les politiciens ne vont sûrement pas nous aimer.»

En pleine forme

De son côté, Antoine Bertrand se dit très heureux de retrouver les habits défroqués de Junior Bougon. «Quand on va magasiner du linge, cela fait du bien de retomber dans ses vieilles guenilles. Dès les premières minutes de tournage, on a retrouvé l’énergie et la dynamique de cette drôle de famille», a-t-il déclaré sourire aux lèvres.

Sans vouloir s’épancher sur son infarctus subit quelques semaines plus tôt en plein tournage des Pays d’en haut, l’acteur de 38 ans visiblement en pleine forme a ajouté qu’il allait bien. Blagueur, il a expliqué avoir visionné toute la série des Bougon pour se remettre dans le bain. «J’ai commencé ma carrière avec le personnage d’éternel ado de Junior Bougon. Le retrouver dix ans plus tard est un vrai plaisir.»

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