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La GRC a saisi plus de huit grammes W-18 à destination de Laval

Saisie d'une drogue «extrêmement dangereuse» à destination de Laval
Courtoisie GRC

LAVAL, Qc - Une unité de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et l'Agence des services frontaliers du Canada sont parvenues à saisir plus de huit grammes de W-18 - une drogue synthétique jugée "extrêmement dangereuse" - dans des colis à destination de Laval.

La GRC a annoncé mardi qu'elle avait par le fait même arrêté Ryan Challenger, âgé de 39 ans, chez qui allaient être livrés les trois paquets en provenance de la Chine. Les colis ont été interceptés entre le 1er et le 10 juin et Ryan Challenger a été arrêté le 14 juin.

Le suspect fera face à plusieurs accusations, dont importation d'une drogue sans licence et bris d'engagement.

La GRC estime que la quantité de drogue saisie aurait pu "produire des milliers, voire des centaines de milliers de comprimés".

Le caporal François Gagnon a indiqué qu'il s'agissait de la "première saisie brute" au Canada pour cette substance, qui avait seulement été détectée dans son "produit fini" - le W-18 est souvent ajouté de façon artisanale à des comprimés vendus comme étant de la morphine ou de l'oxycodone.

Selon le corps de police fédéral, le W-18 est bien connu des autorités dans l'ouest du pays.

Dans un avis publié au mois de mai, la GRC de la Colombie-Britannique avait indiqué que le W-18 était "près de 100 fois plus puissant que le fentanyl", une autre drogue qui fait des ravages dans cette région du pays.

"Comme c'est le cas pour toutes les drogues de synthèse, le consommateur ne sait pas ce qu'il consomme réellement", a prévenu la GRC dans un communiqué.

Au début du mois de juin, Santé Canada a ajouté le W-18 dans l'annexe de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, ce qui rend illégales toutes les activités liées à cette drogue.

Bien que le ministère fédéral ait classé cette drogue parmi les opioïdes, il a reconnu que les informations scientifiques sur la substance sont limitées.

"On ne sait pas exactement la toxicité de ce produit-là. On sait aussi que les gens qui produisent cette drogue-là ou qui fabriquent les comprimés ne le savent pas eux non plus", a souligné le caporal Gagnon.

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