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Partielle dans St-Jérôme: le candidat du PQ Marc Bourcier veut être «aussi exemplaire» que PKP

Saint-Jérôme: le candidat du PQ veut être «aussi exemplaire» que PKP
Facebook/Marc Bourcier

Marc Bourcier ne se considère pas comme une «personne politique». Cela ne l’empêche pas de vouloir succéder à Pierre Karl Péladeau comme député de Saint-Jérôme aux prochaines élections partielles.

Sa carrière d’enseignant terminée, Marc Bourcier s’est mis à écrire des chroniques d’humeur dans les journaux pour contrer le «Saint-Jérôme bashing» qui gagnait la population, alors que le maire était accusé de collusion et de conflits d’intérêts.

En 2011, en marge d’un évènement de la Fête nationale à Québec, le Jérômien a été étonné de voir que les gens avec qui il parlait lui riaient au visage quand il leur disait d’où il venait. Saint-Jérôme était alors considérée comme une ville de pauvres, une ville de «BS».

«J’ai commencé [à écrire des chroniques] parce que j’étais fier de ma ville et je trouvais ça inconcevable que du monde de l’extérieur de la ville puisse faire des commentaires dans les journaux», explique-t-il en entrevue téléphonique.

Marc Bourcier a ensuite été recruté par le maire Stéphane Maher aux élections de 2013 comme conseiller municipal. Un rôle qui lui permet de prendre soin de son «monde», tant pour faire construire des infrastructures sportives que les infrastructures en santé.

Pourrait-il avoir la même proximité s’il est élu député provincial? «Je vais m’occuper [de mon monde], mais à un autre niveau», dit le candidat.

Il gardera son poste de conseiller à la Ville de Saint-Jérôme jusqu’au jour du scrutin, date qui n’a pas encore été décidée par le premier ministre Philippe Couillard. Puisque Pierre Karl Péladeau a quitté le 2 mai, l’élection partielle devra avoir lieu d’ici le 2 novembre.

Le Parti québécois a sorti l’artillerie lourde pour soutenir la candidature de Marc Bourcier dans Saint-Jérôme. Tous les candidats à la direction – à l’exception de Véronique Hivon, qui avait un empêchement – ainsi que le chef par intérim du PQ, Sylvain Gaudreault, et du Bloc québécois, Rhéal Fortin, étaient présents.

Vincent Lemay-Thivierge, ancien candidat de Québec solidaire dans Saint-Jérôme, était également sur place pour le soutenir, tout comme l’animateur Richard Z. Sirois.

De grands souliers à chausser

Pierre Karl Péladeau a démissionné de son poste de chef du PQ et de député de Saint-Jérôme après avoir dû faire un « choix déchirant » entre la politique et sa famille.

Marc Bourcier n’a que de bons mots pour l’homme d’affaires devenu politicien en 2014. «Mon point de vue, c’est qu’il n’a fait que du bon travail. Il a été un député exemplaire. Je veux continuer à être aussi exemplaire que lui», explique-t-il.

Rhéal Fortin, chef par intérim du Bloc et député fédéral de Rivière-du-Nord, est d’accord pour dire qu’«on ne remplace pas quelqu’un comme M. Péladeau». Il se dit toutefois convaincu que le candidat ferait un excellent député au provincial.

«Je pense qu’il va lui succéder avec succès. Marc Bourcier est né à Saint-Jérôme et fait partie de la culture jérômienne. Il connaît les gens, il connaît les problématiques. À mon avis, il n’aura aucune difficulté [à s’adapter]», a-t-il commenté en conférence de presse.

Le conseiller municipal voit son désir de s’impliquer en politique provinciale comme «la suite logique» de ses convictions. Malgré le départ précipité de PKP, Marc Bourcier est heureux de pouvoir dire haut et fort qu’il est Jérômien – sans se faire rire au visage.

«[Pierre Karl Péladeau] a fait rayonner le nom de Saint-Jérôme. Et pour ça, les gens lui en seront toujours redevables.»

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