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Le SPVM doit écarter son inspecteur-chef jusqu'à la fin de l'enquête, selon le syndicat

Le SPVM doit écarter son inspecteur-chef, selon le syndicat
Radio-Canada.ca

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) doit écarter son inspecteur-chef aux affaires internes de ses fonctions en attendant la conclusion de l'enquête criminelle dont il est l'objet, affirme la Fraternité des policiers et policières de Montréal.

Dans un communiqué publié mardi, le syndicat des policiers affirme que l'inspecteur-chef Costas Labos est visé par une enquête de la Sûreté du Québec pour avoir « potentiellement menti à un juge ».

«C'est évident qu'avec une enquête de cette nature pesant sur lui, il n'a pas la crédibilité ni la légitimité nécessaires pour assumer un rôle de surveillance de la probité de nos membres.»

- Yves Francoeur, président de la Fraternité

Selon la Fraternité, le processus disciplinaire au sein de la police de Montréal « souffre déjà d'un grave déficit de crédibilité et ignore les règles de justice naturelle ».

Le SPVM est juge et partie, dit-elle, et il suspend régulièrement sans solde des policiers syndiqués pour des allégations moins graves que celle visant M. Labos, pourtant responsable du processus.

«C'est une situation absurde, aberrante et injustifiable. Tant qu'il ne sera pas blanchi, le cas échéant, l'inspecteur-chef Costa Labos ne doit plus siéger sur aucun comité qui examine directement ou indirectement la probité des policiers et policières.»

- Yves Francoeur, président de la Fraternité

Bien que le syndicat des policiers exige que M. Labos soit « blanchi » avant de réintégrer ses fonctions, aucune accusation n'a été portée contre lui jusqu'à présent. L'enquête de la SQ à son sujet est terminée, mais ses conclusions ne sont pas connues.

Ni la SQ ni le SPVM n'ont voulu confirmer la nature de l'enquête, et encore moins commenter l'affaire.

La commandante Marie-Claude Dandenault, du SPVM, s'est bornée à spécifier lundi que la tâche d'étudier les allégations faites à l'endroit d'un policier revient à un comité, qui doit décider s'il est justifié de le suspendre en bout de piste.

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