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Catherine Fournier compte briguer l’investiture du PQ dans Marie-Victorin

Catherine Fournier compte briguer l'investiture du PQ dans Marie-Victorin
Radio-Canada/Myriam Fimbry

La jeune politicienne Catherine Fournier compte briguer l’investiture du Parti québécois dans la circonscription de Marie-Victorin, laissée vacante par le départ de la politique en cours de mandat de Bernard Drainville.

Mme Fournier, qui avait songé à tenter sa chance pour la direction du Bloc québécois, affirme qu'elle s'est toujours impliquée au sein des deux partis simultanément, à différents niveaux, car elle croit en leur mission respective.

Dans un message qui doit être publié lundi, sur sa page Facebook, la jeune femme de 24 ans dit avoir, après réflexion, conclu que c'est en politique provinciale qu'elle pourra le mieux «servir au bon endroit, au bon moment». Mme Fournier dit s'être demandé où elle serait «la plus utile pour contribuer à la victoire des indépendantistes en 2018».

Nouvelle venue en politique fédérale, Catherine Fournier avait terminé deuxième dans la circonscription de Montarville sous les couleurs du Bloc québécois lors des élections du 19 octobre 2015, quatre points derrière le libéral Michel Picard.

À 23 ans, elle était la plus jeune candidate bloquiste. La diplômée en sciences économiques de l'Université de Montréal avait accepté le poste de vice-présidente du Bloc peu après sa défaite électorale.

Quelques semaines plus tard, elle annonçait qu'elle faisait le saut sur la scène provinciale pour travailler comme attachée responsable des communautés culturelles et des jeunes au sein du cabinet du chef de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale, Pierre Karl Péladeau. Elle s'était de nouveau retirée, disant réfléchir à la direction du Bloc.

«Le départ d’un pilier comme Bernard Drainville pose la question du renouvellement du parti. Je veux qu’une nouvelle génération prenne sa place au sein du PQ. Je veux que les préoccupations de ma génération se fassent entendre à l’Assemblée nationale. Et cette voix, je veux la porter», écrit-elle dans son message relayé à La Presse Canadienne avant sa publication.

Elle dit aussi vouloir travailler pour l’indépendance du Québec, pour faire avancer la cause des femmes et pour les citoyens de Longueuil, faisant valoir qu'elle est «née, a grandi et toujours habité sur la Rive-Sud».

En entrevue téléphonique, Mme Fournier n'a pas voulu exprimer de préférence dans la présente course à la direction du PQ, disant malgré tout qu'il ne suffit pas d'être jeune pour «porter des idées qui soient plus jeunes».

«Je trouve qu'il y a beaucoup de bon dans chacun des candidats qui brillent actuellement à l'investiture. (...) Je trouve intéressant qu'il y ait ce tourbillon d'idées au sein de notre parti, et qu'il y ait encore beaucoup de gens qui souhaitent en prendre la relève. Moi, ça me motive encore plus pour la suite des choses», a-t-elle fait valoir.

Et elle a contribué récemment à ce débat d'idées en incluant le fédéralisme renouvelé dans l'équation, aux côtés des députés péquistes Nicolas Marceau (Rousseau), Alain Therrien (Sanguinet) et Mireille Jean (Chicoutimi).

Au lieu de promettre un référendum sur la souveraineté, leur proposition au prochain chef du PQ consiste à tenir une consultation populaire qui comprendrait deux options : la souveraineté et le fédéralisme renouvelé.

Un éventuel gouvernement péquiste s'engagerait à respecter le résultat d'une telle consultation, même si le fédéralisme renouvelé en sortait triomphant. Un négociateur serait nommé pour entreprendre des discussions avec Ottawa.

Ils estiment que c'est le prix à payer pour sortir la question nationale québécoise de l'impasse dans laquelle elle se trouve depuis tant d'années.

«C'est une proposition qui va faire son chemin dans les différentes instances du parti, mais par contre, c'est important de mentionner que ma priorité en ce moment, c'est de remporter l'investiture dans Marie-Victorin, et surtout de remporter le comté pour le PQ», a-t-elle affirmé, disant souhaiter augmenter le nombre de membres dans la circonscription, «réussir à sortir de notre base habituelle, décloisonner et amener de nouvelles personnes à s'intéresser au PQ et à contribuer à l'avenir».

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Catherine Fournier, candidate pour le Bloc

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