Un Canadien placé sur la liste des personnes jugées à risque élevé a été à nouveau arrêté par la GRC et se voit imposer un engagement de ne pas troubler l'ordre public à cause de craintes de terrorisme.
À peine quelques jours après avoir purgé sa peine de sept mois de prison pour fraude de passeport, Mohamed El Shaer a été arrêté parce qu'il est suspecté de vouloir quitter le pays pour rejoindre un groupe terroriste, a indiqué la police.
Selon le Service des poursuites pénales du Canada, 16 engagements de ne pas troubler l'ordre public entourant des craintes de terrorisme ont été signées au Canada depuis leur création.
« Étant donné ses précédents de voyages, son arrestation est une mesure préventive », a expliqué la surintendante, Lise Crouch, des Opérations criminelles de la GRC en Ontario.
La police a par la suite relâché M. El Shaer sur la base de cet engagement et le surveillera de façon électronique.
Il a aussi l'obligation de rester à Windsor. Il ne peut pas posséder de passeport ni s'approcher de l'aéroport.
Il doit comparaître en cour le 4 juillet prochain.
Un passager à haut risque
Mohamed El Shaer a été condamné à 118 jours de prison en mars après avoir plaidé coupable à des accusations de fraude de passeport et de violation de probation.
Il avait déjà été incarcéré au cours de l'hiver 2014 après sa condamnation pour fraude de passeport, mais il était parvenu à quitter le pays en février 2015.
Il avait été placé sur une liste de plus de 90 personnes jugées à risque élevé et surveillé par la Gendarmerie royale du Canada.
Les engagements de ne pas troubler l'ordre public entourant des craintes de terrorisme sont une des dispositions controversées de la loi C-51 qui permet à la police d'arrêter plus facilement des personnes avant qu'elles ne commettent un crime.
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Le groupe armé «État islamique» en dix dates
