Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Cogeco se défend d'avoir congédié illégalement Nathalie Normandeau

Cogeco se défend d'avoir congédié illégalement Nathalie Normandeau
Maxime Corneau/Radio-Canada

L'entreprise Cogeco maintient ne pas avoir congédié illégalement Nathalie Normandeau, mais plutôt que son lien d'emploi a été rompu « grâce à une clause spécifique contenue dans son contrat de travail. »

C'est ce qu'a fait valoir l'avocat de Cogeco, Me Michel Towner, ce matin au palais de justice de Québec, à la reprise de l'audition de la requête de l'ex-vice-première ministre pour récupérer son salaire d'animatrice radio, en attendant de subir son procès au criminel.

Cogego estime que les accusations de complot, de corruption, de fraude et d'abus de confiance visant l'ex-ministre libérale étaient « de nature à affecter la crédibilité de Mme Normandeau et du même fait celle de la demanderesse ».

L'avocat de Cogeco a aussi spécifié que Mme Normandeau a reçu son salaire du 17 mars au 4 avril, alors qu'elle n'était plus en ondes. Me Towner ajoute que si l'ex-animatrice avait besoin d'argent de façon urgente, elle aurait entrepris des démarches pour se trouver un emploi.

Le 31 mai dernier, l'avocate de Nathalie Normandeau, Me Sophie Cloutier, a plaidé que le FM93 savait très bien ce qu'il faisait en signant un contrat ferme de quatre ans avec l'ex-animatrice. L'audience se poursuit cet après-midi avec la réplique des avocates de Nathalie Normandeau.

Nathalie Normandeau fait face à 7 chefs d'accusation de fraude, d'abus de confiance et de complot. Elle sera de retour en cour le 17 juillet pour son procès criminel.

Voir aussi:

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.