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Une erreur sur la personne dans un salon funéraire suscite de vives réactions

Une erreur sur la personne dans un salon funéraire
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Une erreur est survenue dans l'identification de deux corps qui auraient été inversés par erreur à la morgue du centre hospitalier de Trois-Rivières vendredi. Un incident qui n'est pas pris à la légère.

Un texte de Marie-Ève Trudel

Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS-MCQ), qui a offert ses excuses aux familles des défunts, a indiqué avoir fait « un rappel sur la procédure et sur l'importance de la double identification » auprès des employés.

« Il s'agit d'une situation d'exception qui est traitée avec la plus grande importance », peut-on lire dans un communiqué acheminé par le CIUSSS lundi après-midi.

La Corporation des thanatologues du Québec interpellée

De son côté, la Corporation des thanatologues du Québec (CTQ) s'est montrée rassurée de la vigilance des maisons funéraires concernées, qui se sont rendu compte de l'erreur.

L'inversion des corps aurait pu entraîner des préjudices importants et irrémédiables aux familles endeuillées rappelle la directrice générale de la CTQ, Annie Saint-Pierre.

C'est aussi ce que croit Daniel Brouillette, le beau-frère de l'un des défunts, Jean-Guy Bouchard. « Moi mon inquiétude là-dedans, c'était : est-ce que le corps a été incinéré ». La dépouille de Jean-Guy Bouchard se trouvait finalement dans une autre maison funéraire.

Selon Daniel Brouillette, l'erreur peut s'expliquer par la ressemblance des noms des deux complexes funéraires, J.D. Garneau et Groupe Garneau.

La suite des choses

Certains membres de la famille de Jean-Guy Bouchard envisagent le dépôt d'une plainte. « L'erreur est humaine, on comprend ça aussi », ajoute Daniel Brouillette qui pense néanmoins qu'une importante réflexion doit se faire pour ne pas qu'un tel incident ne se répète.

La CTQ croit également que les protocoles doivent être revus du côté du CIUSSS.

C'est évident que tous auraient intérêt à revoir leur protocole et à être doublement vigilants

- Annie Saint-Pierre, directrice générale de la CTQ

Pour sa part, le CIUSSS-MCQ précise qu'une analyse plus approfondie sera effectuée dans ce dossier.

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