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Du poulet périmé depuis un mois sur les tablettes?

Du poulet périmé depuis un mois sur les tablettes?

Un citoyen de Sherbrooke a eu la mauvaise surprise d'acheter du poulet possiblement périmé depuis un mois dans un supermarché IGA. Une deuxième étiquette avait été posée sur l'étiquette originale, masquant une première date de péremption.

William Levasseur et sa conjointe avaient acheté la viande le 29 mai, croyant qu'elle serait bonne jusqu'au 4 juin. Or, une première étiquette suggérait plutôt une consommation avant le 4 mai.

M. Levasseur a finalement rapporté le produit au supermarché, où il s'est fait rembourser. Le gérant l'a rappelé le lendemain pour s'excuser.

« Il a dit que c'était fort probablement une erreur au niveau de l'étiquetage, que ce produit-là faisait partie d'un lot de produits plus grand, tous datés du 4 juin. »

M. Levasseur admet qu'il a été fâché sur le coup, d'autant plus qu'il avait en tête les reportages rapportant certaines pratiques illégales dans les épiceries. Mais il ne croit pas, qu'il s'agit d'un acte délibéré de la part d'IGA.

L'erreur est tellement grosse que c'est dur de croire à de la malveillance.

William Levasseur

William Levasseur souhaite toutefois que son intervention fasse en sorte que les gens seront plus prudents.

Le supermarché concerné indique qu'il attend les résultats de l'inspection du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) avant de commenter, mais estime qu'il pourrait s'agit d'une erreur d'étiquetage de la part de son fournisseur.

Plusieurs plaintes au MAPAQ

Le MAPAQ reçoit bon an, mal an, environ 300 plaintes concernant les dates de péremption sur les produits. En 2015, ce nombre s'élevait à 303, soit un peu moins qu'en 2014.

Toutes les plaintes reçues au MAPAQ font état d'un suivi. Le plaignant peut être contacté, et un inspecteur va se rendre sur les lieux de l'établissement visé par la plainte.

« Lors de l'inspection, il va vérifier toute une série de produits, dont le produit qui fait l'objet de la plainte, et examiner dans l'ensemble s'il y a des problématiques de gestion, de rotation de la marchandise ou falsification des dates », explique Johane Minville, conseillère en salubrité des aliments au MAPAQ.

Dans certains cas, un constat d'infraction peut être remis et des produits peuvent être éliminés des tablettes. Des poursuites, dans les pires cas, peuvent même être engagées.

Il est prohibé de tromper le consommateur de quelque façon que ce soit, et l'information doit être juste.

Johane Minville, conseillère en salubrité des aliments au MAPAQ

Si Mme Minville ne peut commenter un cas précis, elle estime qu'un problème similaire à celui vécu par M. William est possible. Elle soutient toutefois que ces cas doivent être rapportés et nécessitent un suivi, même si cela ne mène pas nécessairement à un rapport d'infraction.

« Les erreurs peuvent arriver, mais ce qui est visé ici, c'est de responsabiliser chaque acteur de la chaîne bioalimentaire. »

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