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Projet-pilote : Uber déplore l'absence du ministre à la rencontre

Projet-pilote : Uber déplore l'absence du ministre à la rencontre

QUÉBEC – Le grand patron d’Uber au Québec se dit déçu de l’absence du ministre des Transports lors d’une rencontre tenue lundi afin dénouer l’impasse sur l’avenir de l’entreprise au Québec.

Jean-Nicolas Guillemette a rencontré le chef de cabinet du ministre, mais aurait souhaité que Jacques Daoust assiste à la rencontre. «Malheureusement, le ministre n’était pas présent. Donc, il n’a pas été possible de savoir ce qui fonctionnait ou pas» dans la précédente proposition, déplore-t-il.

De son côté, l’attachée de presse du ministre affirme qu’il s’agissait d’une «rencontre préliminaire». «Ils savaient depuis la semaine dernière que le ministre n’y serait pas», dit Mélissa Turgeon.

La réunion faisait suite à l’ouverture exprimée vendredi dernier par Jacques Daoust pour un projet-pilote qui permettrait à Uber d’œuvrer légalement dans la province. Uber devra toutefois détenir des permis de taxi et ses chauffeurs devront posséder un permis de conduire de classe C, avait spécifié le ministre.

Jacques Daoust avait donné «la fin de semaine» à l’entreprise pour proposer des pistes de solution.

Puisque le projet de loi 100 sur l’industrie du taxi doit être adopté d’ici la fin de la session, Uber espérait une réponse rapide du ministre. «Le temps jour contre nous», dit Jean-Nicolas Guillemette.

Lors de la rencontre, Uber a proposé de créer deux classes de permis de taxi. Le premier permettrait aux taxis traditionnels de poursuivre leurs activités en conservant le privilège de prendre des clients sur la rue. Une deuxième classe serait réservée aux nouveaux joueurs, comme Uber.

L’idée avait été mise de l’avant en commission parlementaire par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Selon Jean-Nicolas Guillemette, le représentant du ministre n’était «pas fermé» à cette nouvelle proposition.

Au cabinet du ministre, on affirme qu’Uber devra maintenant proposer un projet pilote dans le cadre des balises proposées par le ministre Daoust.

Avec cette période d’essai d’une durée d’un an, Uber espère démontrer son impact pour réduire la congestion automobile. De plus, l’entreprise croit que le projet-pilote démontrera que sa présence n’a pas n’affecte pas la valeur des permis de taxi de manière significative.

NOTE: La rédactrice en chef du Huffington Post, Arianna Huffington, est membre du c.a. de Uber et s’est retirée de toute décision éditoriale impliquant la couverture de cette entreprise, de l’industrie du taxi ou de l’autopartage.

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