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Création d'un projet-pilote: Québec tend la main à Uber (VIDÉO)

Québec ouvre la porte à Uber... mais reste sur ses positions (VIDÉO)

QUÉBEC – Le ministre des Transports, Jacques Daoust, s’est dit ouvert vendredi à discuter d’un projet-pilote pour permettre à Uber de rester au Québec. Malgré tout, le ministre reste inflexible sur les principes fondamentaux de son projet de loi 100.

Ainsi, Uber devra détenir des permis de taxi et ses chauffeurs devront posséder un permis de conduire de classe C. L'entreprise devra également s'assurer de respecter la fiscalité du Québec. Le ministre Daoust se dit prêt à discuter d'un projet-pilote à l'intérieur de ces paramètres.

«Je leur dis : vous êtes une compagnie innovante, proposez-nous quelque chose d’innovant», a-t-il lancé en point de presse.

Uber devra toutefois faire vite, le ministre prévoit toujours faire adopter son projet de loi d'ici la fin de la session parlementaire, dans deux semaines. L'adoption du principe du projet de loi devrait avoir lieu la semaine prochaine.

«Ils ont toute la fin de semaine pour penser à ça, dit le ministre. Ce n’est pas terriblement long avoir de l’imagination pour ces choses-là.»

Dans une courte réaction écrite, Uber a dit souhaiter rencontrer rapidement le ministre. «Nous solliciterons une rencontre avec le ministre Daoust pour bien comprendre les intentions du gouvernement et les balises qu'ils voudront établir dans un projet pilote pour le covoiturage urbain», écrit le porte-parole d'Uber Canada, Jean-Christophe de Le Rue.

Le cabinet du ministre Daoust affirme vouloir rencontrer Uber le plus rapidement possible. Toutefois, «c'est à eux de nous contacter», dit son attachée de presse.

Du même souffle, Jacques Daoust a rejeté la proposition faite mardi par le directeur général d'Uber à Montréal, Jean-Nicolas Guillemette, devant la commission parlementaire chargée d'étudier le projet de loi qui vise à encadrer l’industrie du taxi.

Uber suggérait de verser un montant annuel fixe de 100 000 $, en plus d’une taxe de 35 cents par course. L’entreprise estime que ces mesures permettraient de verser près de 3 millions $ par année dans les coffres de l'État.

De plus, Uber propose une taxe supplémentaire de sept cents pour le fonds d'assurance publique de la Société de l'assurance automobile du Québec.

L’entreprise se dit également encline à laisser à l'industrie du taxi les courses hélées sur la rue, les postes d'attentes, les voies réservées, les contrats gouvernementaux ainsi que les téléphones dans les immeubles.

S’il est adopté tel quel, le projet de loi 100 signifierait la fin d’Uber au Québec, avait déclaré Jean-Nicolas Guillemette.

NOTE: La rédactrice en chef du Huffington Post, Arianna Huffington, est membre du c.a. de Uber et s’est retirée de toute décision éditoriale impliquant la couverture de cette entreprise, de l’industrie du taxi ou de l’autopartage.

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